Maladie rénale chronique : quelle alimentation adopter ?
# Communiqué
En France, la maladie rénale chronique (MRC) concerne 1 personne sur 10 soit près de 6 millions de personnes et entraine une perte progressive de la fonction rénale au fil du temps. Alors comment ralentir ce déclin ? Quid de la thérapie nutritionnelle ? On vous dit tout !
Maladie rénale chronique : qu’est-ce que c’est ?
La maladie rénale chronique (MRC) représente la perte progressive et irréversible de la fonction rénale sur une période de plus de trois mois, conduisant à ce qu’on appelle une insuffisance rénale. Les reins perdent alors leur capacité à filtrer le sang, et à éliminer les déchets et les toxines par l’excrétion d’urine. Mais le rôle des reins ne se limite pas à ça. Et pour cause, ils remplissent bien d’autres fonctions importantes comme :
- Le maintien de l’équilibre hydrique et salin : autrement dit, la bonne quantité d’eau et de sels minéraux, comme le sodium, le potassium, le phosphore, le bicarbonate, le chlore et le calcium dans le sang.
- Le maintien à la concentration correcte des autres substances dont le glucose, les acides aminés, l’acide urique et l’urée.
- Le contrôle de l’acidité du sang et le volume des liquides organiques.
- La production des hormones indispensables pour les différentes fonctions de l’organisme.
De plus en plus répandue, la MRC, altérant significativement la qualité de vie, concerne principalement les personnes atteintes de diabète sucré ou touchées par l’hypertension artérielle.
Les symptômes
La maladie rénale chronique est classée en 5 stades. Aux premiers stades de la maladie (1 et 2), seuls quelques symptômes de nature générique apparaissent (maux de tête, fatigue, nausées). Les symptômes deviennent alors apparents lorsque la fonction rénale est significativement altérée, à partir du stade 3. Souvent, on constate de l’hypertension artérielle, des essoufflements, des nausées, la perte d’appétit, des vomissements ou encore des œdèmes.
Le diagnostic
Une prise de sang et une analyse d’urine permettent d’évaluer la fonction rénale. En effet, certains marqueurs, tels que les taux sanguins de créatinine et le débit de filtration glomérulaire (DFG, en ml / min), sont des critères essentiels pour définir et distinguer les 5 stades de la maladie rénale chronique (MRC) qui sont :
- Stade 1 : insuffisance rénale conservée
- Stade 2 : insuffisance rénale légère
- Stade 3 : insuffisance rénale modérée
- Stade 4 : insuffisance rénale sévère
- Stade 5 : insuffisance rénale terminale
Les traitements
En phase terminale de la MRC, les patients vont devoir adopter un traitement dit de substitution : la transplantation ou la dialyse. Pour les stades les plus précoces, l’approche est dite conservatrice et consiste à combiner traitement diététique et médicamenteux. Son objectif ? Ralentir la progression de la maladie chez les patients atteints de MRC et améliorer les symptômes ainsi que la qualité de vie. Et si la nutrition est également au cœur de ce traitement, c’est que des études montrent une corrélation entre une alimentation pauvre en protéines et maladie rénale chronique. . En effet, des chercheurs ont constaté que lorsque les patients, principalement lors des derniers stades de la MRC, sont accompagnés et suivent un régime très faible en protéines, une amélioration de leurs biomarqueurs interviendrait, ralentissant la progression de la maladie et repoussant la nécessité d’avoir recours à un traitement de substitution, transplantation rénale ou dialyse. Car oui, suivre une thérapie nutritionnelle confère son lot de bienfaits non négligeables :
- Amélioration de l’état nutritionnel
- Contrôle de l’équilibre des sels minéraux
- Contrôle de la tension artérielle
- Ralentissement de la progression de la maladie
- Amélioration de la qualité de vie
Pour ce faire, une alimentation adaptée va être préconisée pour réduire son apport en protéines mais aussi en sel et phosphore, accompagné d’un apport équilibré en potassium et élevé en fibres et en énergie.
Comment ça marche ?
Les régimes pauvres en protéines entraînent d’abord une diminution progressive du DFG (qui indique la vitesse à laquelle les reins filtrent le sang), suivie d’une stabilisation à long terme. En plus de stabiliser le DFG, le régime pauvre en protéines atténue la protéinurie chez les adultes atteints d’insuffisance rénale dans les stades avancés.
Zoom sur la gamme hypoprotidique Flavis de Dr. Schär
Depuis plus de 30 ans, Dr. Schär, expert de la nutrition spécialisée, a à cœur de proposer des traitements diététiques adaptés à des maladies chroniques, telles que la maladie rénale chronique… Ainsi, FLAVIS, c’est la gamme de produits hypoprotidiques créée pour satisfaire les besoins nutritionnels des patients atteints de MRC, en leur permettant d’apprécier une alimentation variée et savoureuse. En effet, grâce à leur faible teneur en protéines, ces produits sont très utiles dans la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique. La raison ? Ils permettent de réduire efficacement l’apport en protéines afin de protéger les reins et de gérer l’apport calorique pour maintenir un bon état nutritionnel.
En outre, ils contribuent à limiter l’apport en sodium, en phosphore et en potassium.
Ces aliments FLAVIS, disponibles en pharmacies, peuvent se targuer de remplacer aisément le pain, les produits de boulangerie, les pâtes, les gâteaux, tout en fournissant le même apport calorique avec un goût satisfaisant. Flavis apporte donc de la souplesse dans l’alimentation des patients pour réduire efficacement leur apport en protéines et atteindre les recommandations du médecin.
Pour en savoir plus sur la MRC, l’alimentation hypoprotidique et FLAVIS, rendez-vous sur flavis.com/fr
Des recettes hypoprotidiques sont également disponibles !
Sources : Dr.Schär
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