Maladie de Lyme : quid du Plan national
Contre la maladie de Lyme, le gouvernement se mobilise à travers un plan national dédié. Une initiative qui s’inscrit dans la continuité des actions déjà engagées en faveur du sujet depuis 2012 et montre la mobilisation des pouvoirs publics.
Répondre aux besoins de prise en charge des malades, mais aussi favoriser le développement de la recherche sur ces maladies et développer des outils de sensibilisation et d’information destinés aux professionnels de santé et au grand public : voilà l’enjeu de l’initiative.
Comment se manifeste la maladie de Lyme ?
Transmise lors d’une morsure de tique infectée, la maladie de Lyme est suivie d’une infection du patient qui peut ou non présenter des symptômes. Dans la plupart des cas la personne infectée présente un érythème migrant qu’un traitement approprié peut soigner. Seulement voilà, en l’absence de diagnostic et donc souvent de traitement, le patient développe parfois une pathologie qui peut alors s’avérer invalidante, avec des douleurs articulaires durables et parfois même une paralysie partielle des membres. Or, le problème justement est que malheureusement la maladie de Lyme est encore très mal diagnostiquée et méconnue, laissant les personnes affectées seule face à leur souffrance. Un plan qui vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme. Il permet de mieux comprendre la maladie, de soigner plus efficacement les patients et de mobiliser tous les outils disponibles.
L’information et la formation comme priorités !
Parmi les actions intitées par le ministère de la Santé : l’installation par l’Office national des forêts (ONF) et Santé publique France de panneaux d’information pour les promeneurs et les randonneurs à l’entrée des forêts, une application sur « smartphone » permettant de signaler la présence de tiques, mais aussi l’amplification des actions d’information à destination de la population, et la formation des professionnels de santé. Cela afin de favoriser la mise en place d’un bilan standardisé décrivant la liste des examens permettant le diagnostic complet à destination des médecins. Un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS), élaboré en lien avec les associations, assure de son côté une prise en charge standardisée et remboursée des malades sur l’ensemble du territoire.
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