Magui, 66 ans, Colomars (06) : « Mes vertiges étaient dus à une névrite vestibulaire »

Le nom est un peu barbare, mais cette cause de vertige est pourtant assez fréquente. Elle se traduit par l’apparition soudaine de déséquilibres, souvent associés à des vomissements et des nausées. Magui nous en parle.
Tout a commencé pour moi par des problèmes de vertiges importants, des nausées et même des vomissements à répétition. Comme j’avais déjà souffert de « cristaux déplacés » dans l’oreille, j’ai immédiatement pensé qu’il s’agissait d’une nouvelle crise. J’ai donc consulté mon ORL qui m’a soumise à une série d’examens approfondis et ainsi pu diagnostiquer le mal dont je souffrais réellement : un dysfonctionnement du système vestibulaire de l’oreille droite. Mon nerf était atteint à 100 % alors même que mon audiogramme montrait une parfaire audition ! Heureusement, les traitements sont vraiment au point, et la rééducation vestibulaire m’a soulagée !
Mon nerf était atteint à 100 % alors même que mon audiogramme montrait une parfaire audition !
L’ORL m’a donc prescrit 30 séances de rééducation chez un physiothérapeute spécialisé dans ce type de déficiences. Les deux premières ont été très inconfortables du fait des nausées et des vomissements qu’elles ont entraînés. Les autres ont été plus ludiques : par le biais d’un simulateur automobile, je devais éviter des personnages entrant ou sortant d’un magasin ou d’un immeuble.
A la fin des 30 séances j’ai fait un contrôle vestibulaire : j’avais récupéré 52 % de capacité, l’oreille gauche compensant alors parfaitement le déséquilibre causé par l’oreille droite.
Au début, j’avoue en avoir « accroché » un bon nombre. Par la suite j’ai amélioré mon score. A la fin des 30 séances j’ai fait un contrôle vestibulaire : j’avais récupéré 52 % de capacité, l’oreille gauche compensant alors parfaitement le déséquilibre causé par l’oreille droite. J’ai quand même poursuivi la rééducation pour diminuer le déficit.
J’ai pu reprendre la conduite au bout de 5 mois. Je n’ai toujours pas récupéré à 100 % mais je me suis habituée au problème. Je garde cependant des sensations de déséquilibre lorsque je suis dans des grandes surfaces et dans des endroits où il y a une forte concentration de gens (bruit et éclairage agressifs). Ces désagréments sont toutefois atténués grâce aux médicaments que je prends en complément.
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