L’IVG et la contraception encore plus faciles d’accès en 2016

Marisol Touraine frappe fort. Une fois encore, la ministre de la Santé met l’accent sur l’intégration des femmes, mineures comme majeures, dans le parcours santé. Dès le 1er avril prochain, la loi s’assouplit un peu plus pour faciliter l’accès à l’IVG. 

La contraception chez les mineures

Depuis 2013, les jeunes filles de plus de 15 ans ont la possibilité d’aller demander un moyen de contraception en pharmacie, qui leur est octroyé gratuitement et de façon confidentielle si c’est ce qu’elles souhaitent. Ainsi, l’accès des mineures à la contraception s’est vu nettement amélioré ces dernières années, tout cela dans le but notamment de réduire le nombre de grossesses non désirées dans cette tranche d’âge. Pour 2016, la ministre de la Santé a repoussé encore un peu plus loin la mesure en prévoyant la prise en charge à 100% par l’Assurance maladie de tous les actes liés à la contraception des mineures. De fait, en plus de bénéficier de la gratuité des pilules, implants, stérilets et autres contraceptifs, les jeunes mineures pourront consulter gratuitement des spécialistes et effectuer des examens biologiques.

Depuis 2013, les jeunes filles de plus de 15 ans ont la possibilité d’aller demander un moyen de contraception en pharmacie, qui leur est octroyé gratuitement et de façon confidentielle

L’IVG facilitée

Lors de sa campagne, le président François Hollande s’était engagé. Aujourd’hui, il le fait : dorénavant, tous les actes nécessaires à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) seront remboursés dans leur intégralité. Jusqu’ici, seul l’acte d’IVG était pris en charge par l’Assurance maladie. Ainsi, alors que son coût était considéré comme un frein pour un Français sur cinq, l’IVG ne sera bientôt plus un problème et l’accès à l’avortement sera facilité à compter du 1er avril prochain.

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