Leucémie lymphoïde chronique : “surveiller sans s’affoler”

Chaque année en France, on diagnostique 4 000 nouveaux cas de leucémie lymphoïde chronique. C’est la forme de leucémie la plus fréquente chez l’adulte.
Sans symptômes apparents pour la majorité des personnes, la leucémie lymphoïde chronique n’est pas toujours bien diagnostiquée. Lumière sur cette affection encore méconnue…
Une maladie asymptomatique pour certains…
Chez 70% des patients, aucun symptôme n’est observable. La maladie est d’ailleurs souvent découverte lors d’un bilan sanguin réalisé pour un autre problème. Pour les autres, dans 30% des cas, les signes d’alerte sont des ganglions, une anémie ou encore un taux de plaquettes bas. Les personnes atteintes ne se verront pas proposer automatiquement un traitement. Seulement 1/3 sont traités d’emblée, 1/3 ne sera jamais traité et le dernier tiers le sera plus tard.
Quels traitements ?
Il s’agit d’une maladie chronique qui n’évolue pas vite. Ce n’est pas une leucémie aigüe. Le pronostic vital n’est donc que rarement engagé. Dans de rares cas, le pronostic vital peut cependant être impacté. Pour ces patients, le traitement, jusqu’ici reposait sur la chimiothérapie et l’immunothérapie. Depuis 5 à 6 ans on n’utilise non plus la chimiothérapie mais les médicaments ciblés. Il s’agit désormais de comprimés qui bloquent la progression de la maladie de façon très efficace. Même s’il existe des effets secondaires, la tolérance de ces nouveaux traitements est meilleure et permet une meilleure qualité de vie. On peut désormais vivre avec la leucémie lymphoïde chronique comme on vit avec un diabète ou de l’hypertension.
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