L’endométriose, où en est la recherche ?

La maladie touche une femme sur dix. Elles sont 7 sur 10 à souffrir de douleurs chroniques invalidantes quand 4 sur 10 rencontrent des problèmes d’infertilité. Pour autant, il n’existe à ce jour aucun traitement spécifique. D’où l’intérêt d’une recherche active en faveur de l’endométriose.
L’endométriose étant aussi complexe que variée, l’on comprend qu’il est difficile de trouver un traitement adapté. Il est cependant des leviers à actionner pour améliorer la qualité de vie des patientes. Un parcours de soins élaboré pour commencer, mais aussi la recherche qu’il faut encourager…
EndoFrance au cœur de la recherche contre la douleur
L’association qui défend les patientes a déjà participé à 16 projets de recherche dédiés à la maladie, ce qui représente un cofinancement à hauteur, déjà, de 200 000 euros. Elle a notamment œuvré pour EndoDol, en faveur d’une prise en charge coordonnée de la douleur liée à l’endométriose. Un sujet prégnant pour les patientes, car oui, la maladie fait mal ! Aujourd’hui, la douleur reste d’ailleurs le principal symptôme qui invalide les patientes. En outre, et toujours sur le même thème, une étude est en cours au sein du centre anti-douleur de l’Hôpital de la Croix-Rousse et Hospices Civils de Lyon, avec pour objectif d’évaluer une nouvelle prise en charge. Au-delà de l’action chirurgicale, il est ici question de mesurer les bénéfices d’une prise en charge non médicamenteuse et pluridisciplinaire.
Aujourd’hui, on parle plus mais aussi mieux de l’endométriose. Grâce aux personnalités qui s’impliquent, en tête desquelles Laëtitia Milot, marraine d’EndoFrance, la voix des patientes est plus largement portée, la pathologie est mieux connue.
Des projets qui se multiplient sur le territoire…
Un peu partout en France, les entités médicales développent de nouveaux projets. Le CHU de Besançon par exemple avec son programme labellisé ERAS (Récupération Améliorée Après Chirurgie) s’intéresse au multimodal avec plusieurs actions pré et post opératoires pour réduire le stress chirurgical des patientes. A Toulouse cette fois, l’INSERM travaille sur de nouvelles pistes en matière de microenvironnement immunitaire prometteuses quant au développement de nouveaux traitements. D’autres approches sont également développées. Endomaîtrise, projet de la Clinique du Val D’ouest, est par exemple un programme de soins holistique dédié à l’endométriose. Ici, 17 praticiens en médecine douce, diététique et activité physique, offrent depuis un an un parcours de soins différent aux patientes.
Aujourd’hui, on parle plus mais aussi mieux de l’endométriose. Grâce aux personnalités qui s’impliquent, en tête desquelles Laëtitia Milot, marraine d’EndoFrance, la voix des patientes est plus largement portée, la pathologie est mieux connue. Cela permet aussi de booster des actions fortes en matière de prise en charge, mais aussi de faire avancer la recherche. Les programmes en cours en sont la preuve. Alors, même si le chemin demeure long, l’espoir est permis et les efforts se poursuivent !
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