Le zinc : un oligo-élément ultra-efficace pour la peau !

Le terme « oligo-élément » désigne les éléments chimiques, présents en quantité infime dans l’organisme (moins de 0,01% du poids du corps). On parle également d’éléments traces. Parmi ces derniers, l’indispensable zinc représente pour la peau un véritable trésor…
Le zinc, connu pour stimuler l’immunité possède de nombreux bienfaits : il contribue, notamment, au bon développement et fonctionnement du système nerveux, à la préservation du goût et de l’odorat, ou encore à une production prolifique de spermatozoïdes. Alors que le zinc est davantage consommé par le biais alimentaire, que ce soit en complément ou directement à la source végétale et animale des aliments, son application externe présente aussi une liste de solutions aux résultats manifestes.
L’action anti-irritation du zinc sur la peau
L’oxyde de zinc qui se présente sous forme de fine poudre blanche, est présent à 2% dans la composition de certaines crèmes et pommades qui utilisent ses vertus. En dépit de sa faible proportion dans ce type de solutions – en quantité trop élevé il peut être abrasif -, l’oxyde de zinc garantit une action matifiante, cicatrisante et protectrice anti-UV. La crème au zinc profite à différents traitements des maladies de la peau. L’acné, le psoriasis et l’eczéma sont très concernés par son utilisation, afin de traiter ces troubles cutanés mais aussi pour les prévenir.
Chez le nourrisson, l’érythème fessier, causé par le contact prolongé de la peau avec une couche souillée, peut également se soulager grâce à une crème au zinc à appliquer après chaque change. Sans apparition d’inflammation, il est recommandé par précaution d’en étaler une fine couche journalière sur les zones atteintes par la couche du bébé.
En cas de mycose génitale, la crème au zinc participe à une diminution significative des irritations.
A consommer avec modération !
Bien que son intérêt multifonctionnel séduise ses consommateurs, il faut quand même savoir qu’un excès de zinc n’est pas sans risque. Toxique au-delà de 150 mg par jour, le zinc peut entraîner des difficultés à marcher, à parler, générer des troubles digestifs et une réduction du bon taux de cholestérol dans le sang, quand il est pris immodérément, et sans consultation médicale. Mais administré dans les règles de l’art, et à l’instar de ses homologues oligo-éléments (le fer ou le cuivre, pour les plus connus), le zinc, sans ambition de combler les carences de l’organisme, peut permettre de normaliser ses fonctions naturelles.
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