Le sommeil, c’est la santé !

En lançant dès 2006 un « Programme d’actions sur le sommeil », le Ministère de la Santé reconnaît le sujet comme une problématique de santé publique.

L’enquête(1) réalisée à cette époque révèle alors que les Français dorment environ deux heures de moins qu’au siècle précédent… De même, nombreux sont ceux qui déclarent souffrir d’un trouble du sommeil, environ 20 millions de personnes… Les risques du phénomène persistant sont pointés du doigt : développement ou aggravation de certaines pathologies comme des complications cardiovasculaires, psychiatriques, neurologiques, respiratoires. Sont également mis en avant les dangers inhérents à la somnolence diurne excessive favorisant la survenue d’accidents routiers, professionnels et domestiques.

« Bien dormir, mieux vivre »,

En outre, notons aussi qu’il existe plusieurs troubles moteurs ou respiratoires liés au sommeil qui entraînent des comorbidités et une somnolence excessive comme, par exemple, le syndrome d’apnées du sommeil. Encore faut-il se faire diagnostiquer pour pouvoir se traiter… Dans un guide de référence : « Bien dormir, mieux vivre », l’Inpes indique ainsi que si un « conjoint ronfleur a une respiration qui se bloque avant de reprendre bruyamment, s’il ne se sent pas reposé le matin, si la fatigue dans la journée s’accentue ou s’il est obligé de lutter pour rester réveillé, il est peut-être atteint du syndrome d’apnée du sommeil ». La consultation devient dès lors indispensable : « Seul un enregistrement de ses fonctions cardiorespiratoires au cours du sommeil, fait dans un centre spécialisé, permettra alors de confirmer la maladie et de conseiller le traitement le plus adapté.

1 Enquête TNS Healthcare / Institut national du sommeil et de la vigilance « le sommeil et la vie active »