L’ail : les pouvoirs ignorés d’un aliment olympique !
L’ail est l’une des plantes les plus puissantes et complètes de l’alimentation. Et pourtant, ses nombreuses vertus ont tendance à être occultées. Cap sur les atouts de cet allié santé !
Riche en protéines et glucides mais quasiment dispensé de lipide, le bulbe de l’ail est un concentré de minéraux ; il constitue ainsi une très bonne source de manganèse, de cuivre, de sélénium et de phosphore. L’ail bénéficie également d’une bonne dose d’allicine, un composé organo-sulfuré, par ailleurs présent dans les oignons et les poireaux. Et si ce principe actif est responsable de l’odeur très particulière de l’ail, on lui doit aussi ses multiples atouts santé. D’aspect liquide incolore, l’allicine détient de puissantes propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques. Dans les artères, elle diminue les dépôts de graisse, agit comme réducteur de la pression sanguine tandis qu’elle a un pouvoir anti-inflammatoire et anti-oxydant.
L’ail : un effet bouclier !
Compte tenu de sa place éminente parmi les aliments les plus complets, l’ail au quotidien est excellent pour la santé. Pas toujours digeste, il est toutefois conseillé de diminuer sa consommation en cas de diarrhées et autres effets secondaires troublants le transit. Le principal effet de l’ail est de protéger le métabolisme et le bon fonctionnement du corps et des organes. L’ail intervient comme bouclier à l’extérieur, empêchant le passage de certains agents infectieux dans l’organisme. En outre, à l’intérieur, on le compare parfois à une tornade qui nettoie tout sur son passage et qui favorise une bonne circulation sans détruire les bonnes bactéries de l’organisme.
L’ail protège le coeur
L’ail agit dans le sang. Or, le sang est essentiel à la préservation du système veineux : un sang fluide entretient la circulation sanguine et assure une bonne santé cardiovasculaire. Si elle est mauvaise, la fluidité sanguine de l’organisme peut entrainer une insuffisance veineuse, voire cardiaque. Les symptômes sont alors la fatigue, l’essoufflement rapide à l’effort, une sensation de poitrine compressée, des problèmes digestifs, des palpitations, des gonflements, des paralysies, des fourmillements dans les membres… en bref, une mauvaise fluidité sanguine impacte le corps entier.
L’ail est l’un des aliments les plus recommandés pour rétablir une bonne fluidité sanguine, mais aussi pour combattre l’hypertension et protéger le cœur. Ainsi, il lutte efficacement contre le diabète et le cholestérol et purifie le sang.
L’ail et ses pouvoirs sur les intestins
Plante laxative, l’ail contient beaucoup de fructosanes, des fibres particulières qui ont la faculté de faciliter le développement de bonnes bactéries dans l’intestin. Utilisé à bonne dose, il facilité donc la digestion et renforce le système immunitaire grâce à ces bonnes bactéries intestinales. Son rôle barrière est très donc important. Attention, quand même, car une consommation “irraisonnée” peut entraîner des effets secondaires comme la diarrhée. Dans ce cas, il suffira d’arrêter d’en consommer.
Concernant les maladies neurodégénératives, l’ail est une excellente façon de préserver la mémoire et ses facultés cognitives. Il agit en renouvelant le microbiote intestinal, flore directement connectée au cerveau par le nerf vague. De nouveau, un composé soufré qui serait responsable
L’ail pour avoir une belle peau !
Les nombreux antioxydants de cet aliment miracle permettent aussi de lutter contre la production de radicaux libres, néfastes pour l’organisme. On dit aussi que face aux infections, l’ail, grâce à ses vertus anti-microbiennes et anti-infectieuses, va permettre de lutter contre les infections saisonnières comme le rhume ou les bronchites. Ses bienfaits antifongiques agissent également efficacement sur les mycoses grâce à l’allicine dont certaines pommades tirent d’ailleurs profit. Il participe ainsi à soigner les allergies cutanées et les crises d’acné, tout en retardant l’apparition de rides et en réduisant les excès de graisse. Ses agents guérisseurs renforcent l’élimination des imperfections et apportent une couche protectrice contre les dommages qui sont à l’origine des rides précoces. En masque, l’ail peut s’associer à de l’huile d’olive, à du citron ou encore à de l’argile blanche en fonction de ses problèmes de peau pour un effet bonne mine immédiat !
Alors comment bien le consommer ?
Pour profiter de toutes ses vertus, mieux vaut consommer l’ail cru, finement émincé ce qui permet d’ingérer un bonne quantité d’allicine. A la cuisson, celle-ci, en effet, va perdre en puissance ; il faudrait alors en tripler la dose pour obtenir les mêmes bénéfices. D’autre part, carbonisé, l’ail est plus toxique qu’autre chose. Il est conseillé d’en manger une à deux gousses d’ail par jour. Pour un effet anti-rhume et toux, la dose peut monter à quatre gousses fraîches. En cas d’inconfort, voire de symptômes comme des brûlures gastriques ou des crampes abdominales : il devient nécessaire de réduire sa consommation ! Il faut savoir aussi que ses effets anticoagulants sont incompatibles avec une grande consommation avant ou après une intervention chirurgicale ou pendant la prise de médicaments anticoagulants. Vigilance donc.
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