L’OMS a choisi le 31 mai pour instaurer chaque année la journée mondiale sans tabac. Campagnes d’information et outils interactifs viennent en aide aux fumeurs désirant arrêter la cigarette, quelle que soit la forme qu’elle prend.
Si les éditions précédentes ont mis en avant le tabagisme passif, le tabac chez les femmes ou encore l’impact du tabac dans les catégories sociales modestes, cette année, le lien s’est naturellement fait entre la COVID-19 et le tabagisme. Et si la pandémie a été pour certains l’occasion de se préoccuper davantage de la santé de leurs poumons, une enquête[1] s’est tout particulièrement penchée sur l’effet du tabagisme chez les jeunes. Rappelant le thème encore tristement d’actualité de 2020 qui évoquait déjà les « Tactiques utilisées par l’industrie du tabac et les industries connexes pour attirer les jeunes générations ». Réalisée sur plus de 1500 lycéens et étudiants Français, voici ce que l’enquête révèle…
D’après les résultats de l’enquête, 25% des jeunes sont fumeurs. Parmi eux, 11% affirment même fumer tous les jours. Pourtant, sur l’ensemble de jeunes interrogés, 84% souhaitent opérer un sevrage tabagique. Pour 57% d’entre eux, dans le but de préserver leur santé et 46% souhaitent le faire pour des raisons financières.
1 jeune sur 4 est fumeur, 84% d’entre eux souhaitent arrêter de fumer
Il ressort aussi de cette enquête que 58% des jeunes interrogés ont déjà essayé d’arrêter de fumer. Parmi ceux-là 48% ont réussi mais ont fini par reprendre. L’étude a aussi posé la question du stress lié au confinement. Il en ressort que la consommation de tabac chez les jeunes augmente en période de stress : 21% des jeunes indiquent en effet fumer lorsqu’ils sont stressés, contre 15% en temps normal.
L’OMS publie d’ailleurs une vidéo qui dénonce l’influence de l’industrie du tabac chez les jeunes :
Vous souhaitez vous faire aider pour arrêter de fumer ? Des conseils et des informations vous attendent sur le site gouvernemental Tabac Info Service
[1] Étude réalisée par Opinionway pour HEYME, auprès d’un échantillon de 841 étudiants de France âgés de 16 à 28 ans et d’un échantillon de 841 lycéens français âgés de 14 à 22 ans. Ces échantillons sont représentatifs de ces populations en termes de genre, d’âge, de région. Les interviews ont été réalisées du 11 avril 2019 au 12 mai 2019
Mieux comprendre l’hémophilie en 3 questions
Contre la perte de cheveux, les pouvoirs des acides aminés !
Sexe : retrouver sa libido naturellement !
CBD : vraiment efficace contre les douleurs articulaires ?
Daner : le confort jour/nuit pour venir à bout du mal au dos !