Journée mondiale du diabète : pendant la crise, ne baissons pas la garde !
Le diabète représente un facteur de risque de formes graves de la Covid-19 et, en outre, la crise a eu pour conséquences d’écarter du système de soins de nombreux patients. Cela a provoqué des ruptures de suivi et un retard dans la prise en charge.
Pour autant, cette crise aura été l’occasion d’accélérer la télé-surveillance et la téléconsultation pour les malades du diabète qui ont pu en bénéficier. Pendant le confinement, les diabétologues se sont aguerris à ce mode de fonctionnement et en ont bien compris l’intérêt. L’on peut donc envisager qu’il se démocratise au bénéfice du plus grand nombre.
Des innovations pour le diabète de type 1…
Le diabète reste une maladie grave qui continue à faire perdre des années de vie. Pour autant, il s’agit aussi d’une pathologie pour laquelle il y a eu des avancées considérables. Peu de maladies chroniques d’ailleurs ont bénéficié d’autant d’innovations tant en termes de solutions thérapeutiques que de surveillance. Les outils de surveillance au niveau du contrôle de la glycémie ont largement évolué avec désormais des systèmes de mesure fonctionnant en continu pour les patients… Cela permet d’éviter les piqûres mais aussi d’accéder à un panorama constant de leur taux de glycémie. Cette innovation a vraiment permis un bond en avant dans la prise en charge. 400 000 diabétiques sont concernés par ce système dont plus de la moitié sont déjà équipés ! Dans le diabète de type 1, les professionnels avancent bien sur des systèmes dits de boucle fermée : le pancréas artificiel. Désormais, certains patients peuvent être équipés d’une pompe à insuline programmable qui va se charger d’injecter plus ou moins d’insuline en fonction des résultats affichés et interprétés par ce système semi-automatisé. Couplées à d’autres données, toutes celles collectées par ce process permettront, demain, d’avancer plus encore ! Attention, toutefois car si cette évolution est notable, il ne faut pas mésestimer la charge mentale pour le patient qui doit être résolument acteur de son traitement.
Les outils de surveillance au niveau du contrôle de la glycémie ont largement évolué avec désormais des systèmes de mesure fonctionnant en continu pour les patients… Cela permet d’éviter les piqûres mais aussi d’accéder à un panorama constant de leur taux de glycémie. Cette innovation a vraiment permis un bond en avant dans la prise en charge. 400 000 diabétiques sont concernés par ce système dont plus de la moitié sont déjà équipés !
… mais aussi de type 2
Il existe plusieurs types de diabète. Dans le diabète de type 2, il y a eu aussi une multiplication des classes thérapeutiques avec désormais une palette de médicaments bénéficiant de modes d’action différents et pouvant être associés. Cette possibilité est très intéressante dans le cadre d’une maladie qui évolue comme le diabète de type 2. On a vu ainsi apparaître dans les dernières années de nouvelles classes de médicaments : les inhibiteurs DPP4 et les agonistes du récepteur au GLP1. Et depuis avril dernier, une nouvelle classe peut être utilisée en France, celle des inhibiteurs des SGLT2 qui ont des propriétés très intéressantes pour la gestion de la glycémie, mais aussi des bénéfices propres sur l’insuffisance cardiaque et la progression de l’insuffisance rénale.
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