Jeux virtuels : attention à la dépendance des plus jeunes!
A noël, vos enfants ont peut-être reçu comme cadeau le dernier Smartphone, une tablette, une console ou encore un nouvel ordinateur. De quoi s’ouvrir un peu plus les portes du monde virtuel. Mais attention, toutefois, à ne pas les rendre « accrocs » aux jeux !
S’il y a un domaine où les mœurs évoluent rapidement c’est bien celui des nouvelles technologies, jeux vidéo en tête. Il y a déjà 6 ans, selon l’enquête Pelleas de l’OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) et du centre Pierre-Nicole de la Croix-Rouge française, il apparaissait que surfer sur Internet pour le plaisir et jouer à un jeu vidéo arrivait en tête des pratiques d’écrans chez les collégiens et lycéens interrogés. Une enquête plus récente a démontré que le joueur moyen, est un homme âgé de 39 ans. Mais si l’addiction n’a pas d’âge, il faut tout particulièrement surveiller la « consommation » virtuelle des plus jeunes…
Jamais sans mon Smartphone
Quel parent n’a jamais pesté contre son ado en train de “traîner” sur les réseaux sociaux pendant le repas ? Quel parent n’a jamais crié à son enfant : « Si tu n’arrêtes pas de hurler parce que tu as raté un but à FIFA, je te prive de console pendant 15 jours » ? Très peu nombreux sans doute, car l’écran est définitivement entré dans les moeurs. Si de l’ado qui joue (raisonnablement) à celui qui ne peut plus se passer du tout de sa tablette ou de son ordinateur, au point d’en devenir asocial, il y a un long chemin, reste qu’il est des comportements à surveiller.
Quand peut-on parler d’addiction ?
On parle d’addiction quand le monde virtuel devient le principal centre d’intérêt de l’enfant voir l’unique, au détriment d’autres activités plus ouvertes sur le monde réel. Et, il faut savoir que cette addiction est particulièrement préoccupante lors de l’adolescence une période importante où jeux et scolarité ne font pas bon ménage ! Si votre enfant a tendance à passer beaucoup de temps à jouer devant un écran, s’il ne sort plus ou peu pour voir ses amis, s’il est incapable de « décrocher », et qu’en sus, son travail à l’école s’en ressent car ses résultats baissent, qu’il dort moins et mange mal : attention, il est peut-être en danger ! L’isolement, un comportement agressif, le repli sur soi… sont alors des signes d’alerte à surveiller de très près.
Conseils aux parents
Comme il vaut mieux « prévenir » que « guérir », la première chose à mettre en place est le contrôle du temps de jeux virtuels de vos enfants. S’il n’existe pas de limites de temps en deçà duquel il n’y aurait pas de dangers, les spécialistes s’accordent à dire quand même que l’investissement que l’enfant met dans le jeu pose plus de problèmes que le temps de jeu réel, même si les deux peuvent être liés, bien sûr. Malgré tout, comme dans beaucoup d’autres domaines, il est indispensable de poser des limites.
En outre, il est aussi conseillé aux parents de bien évaluer le contenu du jeu vidéo grâce aux indications, autant que faire se peut… Ainsi, si un jeu est interdit au moins de 18 ans, ce n’est pas pour rien : il peut contenir des scènes très violentes, voire pornographiques… Le contrôle parental peut aussi être une solution pour s’assurer que l’ado ne soit pas en contact avec des sites inappropriés.
Addiction aux jeux virtuels : que faire ?
Si malgré ces précautions, votre enfant montre des signes inquiétants, il est possible alors d’aller encore plus loin en le faisant consulter. Il existe en France quelques centres spécialisés dans la prise en charge de la dépendance aux jeux virtuels. Un site internet dédié à l’aide des personnes dépendantes aux jeux est aussi consultable.
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