Impression de déjà-vu : mais de quoi parle-t-on exactement ?

Comme 6 personnes sur 10, vous avez peut-être déjà ressenti une impression de déjà-vu. Une personne, un visage, ou un événement vous semblent familiers, alors que…
Même si le phénomène reste en partie inexpliqué, des études neurologiques tendent à montrer qu’il s’agirait en réalité d’un dysfonctionnement de la mémoire.
Les raisons possibles
Le phénomène de déjà-vu fascine et interroge depuis des décennies. Il a donné lieu à toutes sortes de théories plus ou moins fantasques.
Dans le cas du déjà-vu, on pourrait parler d’une forme de bug qui mettrait en lien un événement présent avec des souvenirs plus anciens ayant provoqué des stimuli similaires.
Des études neuropsychologiques ont toutefois mis en avant des hypothèses plus convaincantes, assurant que cette impression serait en fait causée par la complexité du fonctionnement de notre mémoire. Une situation particulière provoquerait des stimuli, donnant l’impression d’un « faux souvenir ». Il s’agirait donc d’un mauvais chemin pris par notre mémoire. Cette dernière, qui se reconstruit de manière permanente, sélectionne les informations à « enregistrer » ou non sur la durée. Dans le cas du déjà-vu, on pourrait parler d’une forme de bug qui mettrait en lien un événement présent avec des souvenirs plus anciens ayant provoqué des stimuli similaires. Cette mauvaise synchronisation provoquerait alors un sentiment de familiarité qui serait en réalité totalement infondé.
Une étude menée par des chercheurs américains en 2003 montre par ailleurs que cette impression a tendance à décroître avec l’âge, et peut être favorisée par l’anxiété ou la fatigue.
Déjà-vu : des conséquences ?
L’impression de déjà-vu ne doit pas alerter. Ressentie par de nombreuses personnes, elle est bien souvent totalement anodine.
Il peut arriver que l’impression de déjà-vu soit le symptôme de maladies neurologiques telles que l’épilepsie.
Toutefois, il peut arriver qu’elle soit le symptôme de maladies neurologiques telles que l’épilepsie. Le phénomène survient alors de manière beaucoup plus fréquente. Dans certains cas, les patients épileptiques le ressentent en effet plusieurs fois par semaine.
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