Greffe de rein : objectif, réduire les délais d’attente !
Alors que plus de 12 000 personnes sont inscrites sur les liste d’attente pour une transplantation rénale, seules 3 000 greffes de rein sont possibles. L’urgence ? Améliorer l’accès aux listes d’attente.
La réduction des inégalités d’accès aux listes
En octobre dernier, la Haute autorité de santé a publié une série de recommandations afin d’améliorer l’accès à la liste d’attente nationale pour la greffe de rein. Alors que l’attribution d’un greffon passe obligatoirement par une inscription préalable sur la liste d’attente nationale, gérée par l’Agence de la biomédecine, la HAS reconnaît une inégalité d’accès à cette inscription. Comme elle le signale, bon nombre de patients y ont un accès limité, comme notamment « des personnes de plus de 70 ans ou celles présentant des comorbidités particulières telles que le diabète ou l’obésité ».
Bon nombre de patients ont un accès limité à la greffe, comme notamment « des personnes de plus de 70 ans ou celles présentant des comorbidités particulières telles que le diabète ou l’obésité ».
Aujourd’hui, en France, plusieurs parcours sont possibles pour parvenir à l’inscription. Par exemple, le patient peut être orienté vers la liste d’attente avant une dialyse, alors que la dialyse a commencé ou même s’il est déjà porteur d’un greffon et qu’une réinscription prioritaire est nécessaire. Pourtant, seuls 15% des patients sont inscrits avant d’avoir été dialysés : un pourcentage encore trop faible selon la HAS. Ainsi, l’enjeu repose aussi sur ce type d’inscriptions précoces, que l’établissement souhaite vivement favoriser. Et personne ne sera laissé-pour-compte, dialyse ou non : « Afin de s’assurer qu’une inscription sur liste d’attente a été envisagée pour chaque patient dialysé, il est recommandé que les équipes médicales s’aident des systèmes d’information existants pour identifier les patients dialysés non-inscrits ».
Réduire les délais d’inscription
Améliorer l’accès en réduisant les inégalités dépendantes de critères sociaux, médicaux ou géographiques (âge, genre, niveau d’éducation, précarité, lieu d’habitation) : des recommandations réjouissantes, empreintes d’espoir quant à l’évolution de la prise en charge de la transplantation rénale. Cependant, la solution ne se trouve pas seulement dans la quantité mais surtout dans la durée. La HAS n’a pas manqué de signaler qu’il était nécessaire de « réduire les délais en mettant en place un système de suivi des patients et en optimisant chaque étape de l’accès à la liste ».
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