Fuites urinaires : quelles solutions et quels progrès ?
Sujet considéré comme tabou, l’incontinence urinaire touche pourtant plus de 3 millions de femmes en France. Si elle est handicapante et altère la qualité de vie des personnes concernées, de nombreuses solutions existent aujourd’hui pour y remédier. Tour d’horizon.
Isolement, perte de confiance en soi, dépression… l’incontinence urinaire peut faire des ravages et prive les femmes des petits plaisirs quotidiens tels que sortir, rire, courir ou danser. Permettre aux personnes touchées de reprendre une vie normale et s’adonner librement à leurs activités est donc primordial. C’est pourquoi, de nombreuses solutions, alliant efficacité, confort et discrétion, sont apportées pour mettre un terme à ces désagréments et ainsi éviter de ressentir une gêne. En général, c’est vers le médecin traitant que se tournent les patients pour parler de ce problème. C’est donc lui qui va décider du traitement avec l’accord au préalable de son patient. Bien sûr, il prendra en considération la cause de l’incontinence urinaire, son type et la gêne qu’elle provoque. Cependant, d’autres professionnels peuvent être compétents pour traiter ce désagrément en parallèle tels que l’urologue, le gynéco-obstétricien ou la sage-femme.
Fuites urinaires : quelles sont les solutions ?
Pour les fuites urinaires d’effort :
- La rééducation du périnée
C’est le traitement, encadré par une sage-femme ou un kiné, qui est conseillé initialement. Son but ? Apprendre à renforcer la tonicité du périnée. Pour ce faire, c’est une rééducation manuelle qui est privilégiée. Le patient doit alors apprendre à serrer les muscles du périnée. Si cela ne suffit pas, l’électrostimulation fonctionnelle peut être envisagée. À l’aide d’une sonde placée dans le vagin, elle va être en mesure d’envoyer de petites impulsions contractant le muscle. Le rééducateur va également prodiguer des conseils au patient et lui demander de poursuive un travail d’auto-rééducation entre les séances afin d’obtenir de bons résultats.
- Le dispositif médical intravaginal
Indiqués pour les femmes souffrant de fuites urinaires dues à une incontinence urinaire d’effort ou mixte, les dispositifs médicaux intravaginaux sont aussi simples à utiliser qu’un tampon hygiénique. Leurs promesses ? Ils réduisent l’incidence des fuites urinaires à l’effort en soutenant mécaniquement les organes ou directement l’urètre et le col vésical. Les femmes peuvent ainsi pratiquer une activité sportive sans crainte d’avoir des fuites urinaires.
- La pose de bandelettes par intervention chirurgicale
Si les traitements cités ci-dessus ne sont pas venus à bout du problème d’incontinence urinaire, une chirurgie peut être envisagée. L’opération permet alors d’introduire dans le vagin une bandelette sous l’urètre afin de renforcer le soutien du plancher pelvien. Toutefois, rappelons que cette intervention n’est pas sans conséquence puisqu’elle peut entraîner des douleurs chroniques.
Pour les fuites urinaires sans effort :
Touchant les femmes plus âgées dont les muscles du périnée perdent en tonicité, ces incontinences se soignent par traitements médicamenteux. Le recours aux médecines douces peut être proposé comme l’homéopathie ou la phytothérapie. Et pour cause, les plantes comme l’ortie jaune ont fait leurs preuves et sont souvent recommandées.
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