Fête de la musique, attention aux volumes sonores !

Jour le plus long de l’année, le 21 juin est aussi celui de la Fête de la Musique. En soirée ou en festival, le bruit s’invite un peu partout. Alors, gare aux excès de décibels des volumes sonores : nos oreilles sont fragiles. Et cela est valable surtout chez les plus jeunes.
L’écoute de la musique chez les jeunes
Pour les jeunes, le bruit contribue à l’euphorie, selon une enquête de l’association JNA. Pour autant, ces derniers peuvent subir des traumatismes sonores même s’ils n’en n’ont pas toujours conscience. Ainsi, les 15-18 ans de la génération dite « Y » sont les plus résistants aux messages de prévention. S’ils savent que le bruit est dangereux, ils continuent pourtant majoritairement à adopter des comportements à risque. La raison ? Ils préfèrent le plaisir immédiat.
Des comportements inappropriés ?
Un plaisir qui dure de longues heures, et qui a des conséquences. Ainsi 9% des 15-17 ans écoutent plus de 3 heures de musique par jour sur leur portable en faisant fi du nombre de décibels auxquels ils s’exposent ! Un adolescent sur 3, en effet, pense que l’exposition à des volumes sonores élevés éduque leurs oreilles en leur donnant des habitudes… Or, ce n’est pas le cas : les oreilles ne s’habituent pas aux sons forts. Rappelons aussi que 65% des jeunes écoutent de la musique avec des écouteurs, ce qui précipite le son directement dans leur conduit auditif.
Un adolescent sur 3, en effet, pense que l’exposition à des volumes sonores élevés éduque leurs oreilles en leur donnant des habitudes… Mais ce n’est pas le cas !
Exposition sonore : quelles conséquences ?
Conséquence : la fatigue auditive est très courante chez les jeunes. Cela peut, à terme, mener à des troubles de l’audition et devenir une véritable gène dans la vie courante. Or, 4 jeunes sur 5 indiquent n’avoir jamais fait de contrôle auditif alors même qu’ils sont 52% à déclarer ressentir régulièrement de la fatigue et des maux de tête après des expositions sonores. 29% ressentent d’ailleurs des acouphènes (sifflements et bourdonnements).
Les chiffres sont éloquents : au quotidien, 74% des 15-17 ans disent avoir des difficultés à suivre les conversations.
« J’ai mal » aux oreilles : que faire ?
En cas d’effet cotonneux, de sifflements ou de bourdonnements dans les oreilles persistant après une forte exposition, il est nécessaire de consulter un médecin ORL. Mais avant cela, le mieux est encore de se prémunir contre le bruit grâce à quelques gestes simples au quotidien. Sur smartphone, par exemple, il est conseillé de privilégier des casques couvrants ou à réduction de bruit. Il est aussi très important de profiter du temps du sommeil pour permettre au système auditif de récupérer. Pour préserver ses oreilles, rappelons qu’il faut minimum 7 heures de sommeil dans le silence pour 7 heures d’exposition sonore.
Pour que le système auditif récupère, il faut éviter d’écouter de la musique pour s’endormir. Cela concerne 1 jeune sur 2 !)
Enfin, en festival, en concert ou en discothèque, n’hésitez pas à vérifier le niveau sonore ambiant grâce à une application sonomètre sur votre smartphone (l’association JNA a développé, par exemple, dB Live JNA, accessible gratuitement). De quoi savoir si vous êtes dans un environnement au-delà des 80 dB ! Le danger se situe autour de 85 décibels, seuil à partir duquel le volume est déjà considéré comme fort, voire très fort. Dès lors, ayez le réflexe de porter des bouchons de protection. En discothèque, le niveau autorisé est de 103 dB : alors, sachez vous protéger en sortant de temps en temps pour reposer vos oreilles.
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