Entretenir sa mémoire : bienfaits personnels et collectifs
#communiqué
La France métropolitaine comptera près de 8 millions de personnes de plus de 80 ans en 2050 alors qu’elle n’en compte que 4 millions aujourd’hui. Dans le même temps le nombre de personnes âgées de 25 à 60 ans, population active, restera quasi constant, autour de 28 millions.
Cette évolution n’ira pas sans l’apparition de besoins croissants en soins et en dispositifs d’accueil des personnes dépendantes (EHPAD) car le grand âge correspond à une période de risque accru de dépendance. Ce point est très présent dans l’actualité médiatique et on comprend bien que la charge proportionnelle portant sur les populations actives est appelée à augmenter significativement.
Dès 2012, un rapport intitulé « Prévention et vieillissement : modèles expérimentations et mise en œuvre » (Gérontologie et société Hors série sept 2012) pointait le fait que « notre société est dépensière pour ses malades. Ceci est normal mais ne doit pas faire oublier qu’il est aussi important et efficace d’investir en amont … car si nous sommes un pays très avancé en termes d’espérance de vie, nous le sommes beaucoup moins en matière d’espérance de vie en bonne santé, … c’est-à-dire sans limitation d’activité ou sans incapacités majeures ». Sur ce point les calculs réalisés au niveau européen ne placent pas la France parmi les meilleurs élèves. Par exemple, les populations des pays du nord de l’Europe, grâce à une politique de prévention efficace vers toute la population, entrent dans une situation de risque accru de dépendance près de cinq années plus tard que la population française. Retarder l’entrée des personnes dans une situation de dépendance est donc un objectif vertueux sur le plan humain et efficace sur le plan économique et social.
L’objectif qu’une démarche de prévention globale devrait se fixer est de faire augmenter progressivement l’espérance de vie en bonne santé et le rapport de 2012 préconise de « porter nos efforts d’éducation à la santé sur la génération des plus de 40 ans d’aujourd’hui ».
Focus sur la prévention en matière de mémoire et facultés intellectuelles
Dans le domaine du vieillissement et des pathologies du grand âge, le déclin de la mémoire et plus généralement des facultés intellectuelles tient une place prépondérante puisque les pathologies neuro-dégénératives touchent une personne sur 4 après 80 ans et aboutissent souvent à une situation de dépendance parfois longue. Mais le déclin pathologique des fonctions cognitives est une situation clinique retardable par des mesures de prévention adéquates.
Il est plus important de rajouter de la vie aux années que des années à la vie… Et, oui, c’est possible.
On a longtemps pensé que le vieillissement s’accompagnait inexorablement d’une baisse de performance intellectuelle. On a montré plus récemment que le cerveau, en fait, se transforme. En prenant de l’âge on devient plutôt plus performant dans certains domaines (activités complexes par exemple) mais au détriment de la vitesse (altération du temps de réaction). Les performances du cerveau évoluent donc avec l’âge mais ne déclinent pas physiologiquement, en dehors d’un ralentissement.
Il est maintenant admis, qu’à toutes les périodes de l’âge adulte, un cerveau entraîné et stimulé développe non pas de nouveaux neurones mais peut établir de nouvelles connections entre les neurones.
Il faut donc savoir, pour bien vieillir, stimuler et nourrir son cerveau et supprimer les facteurs de risque d’un mauvais vieillissement, liés à des pathologies.
Les règles de l’entretien du bien-être cérébral
Ces règles sont à appliquer dès l’enfance et à corriger au plus tard, à la moitié de la vie : 40 ans…
- Stimuler son cerveau chaque jour,
- Mener une vie active et riche en relations sociales,
- Pratiquer une activité physique adaptée et régulière,
- Mettre en place de bonnes conditions de sommeil,
- S’alimenter de façon équilibrée,
- Appareiller ses sens défaillants (audition et vue)
- Supprimer ou limiter les excès de tabac, d’alcool et les excitants,
- Corriger les facteurs de risques cardio-vasculaires : HTA, cholestérol, diabète,
- Faire régulièrement un bilan de santé complet et consulter en cas d’aggravation des troubles ou gênes dans la vie courante,
- Et surtout persévérer ! Car comme l’évolution de ces troubles est lente, leur correction le sera tout autant.
- Il convient donc de respecter dans la durée les règles de vie précédentes et les prescriptions médicales.
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