Endométriose : quelle place pour la chirurgie ?
#Communiqué EndoFrance
Pour soulager l’endométriose, il existe différents types de traitement dont le chirurgical. Généralement, le choix va s’opérer en fonction de la sévérité des douleurs, de l’âge de la femme, de son désir de grossesse et bien sûr de la localisation et de l’étendue des lésions.
L’endométriose en effet, se caractérise par la présence, hors de la cavité utérine, d’un tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus. Qu’ils soient médicaux ou chirurgicaux, les traitements ont donc pour objectif de neutraliser ce phénomène. Depuis quelques années, l’endométriose est mieux appréhendée par les gynécologues et obstétriciens et les recherches de traitement ont grandement avancé.
Une prise en charge d’abord médicamenteuse
Toutes les femmes touchées par l’endométriose ne sont pas opérées.
En effet la Haute Autorité de Santé et les experts recommandent le traitement médicamenteux en première intention. Mais en cas d’échec des traitements, de persistance des symptômes et de douleurs impactant la qualité de vie, l’approche chirurgicale alors peut-être envisagée. Dans certains cas, en effet, certaines lésions et et adhérences ou encore, les endométriomes (kystes situés au niveau de l’ovaire), sont insensibles aux hormones et ne régressent pas au fil du traitement. La chirurgie permet de retirer ces lésions.
En chirurgie, on privilégie plutôt l’approche conservatrice. Elle a pour but de réduire les adhérences causées par l’endométriose, de retirer les endométriomes (kystes ovarien d’endométriose contenant du vieux sang), et de retirer les nodules (lésions d’endométriose implantées profondément dans les tissus). Cette chirurgie concerne plus particulièrement les femmes présentant des douleurs importantes résistant aux traitements médicamenteux. Une chirurgie plus radicale n’est envisageable qu’en fonction de l’âge de la patiente puisqu’elle consiste à supprimer les ovaires.
La chirurgie de l’adénomyose est une chirurgie qui consiste à réduire l’endomètre (on brûle la muqueuse). Quand cela ne suffit pas, on passe alors à une chirurgie radicale consistant en une hystérectomie.
A noter : l’hystérectomie n’est pas la solution à l’endométriose s’il existe des lésions disséminées dans le ventre.
Aucun traitement n’est idéal
Et quand la chirurgie s’impose, l’intervention est programmée après un échange avec la patiente, en accord avec elle et en concertation avec plusieurs spécialistes : gynéco-obstétricien, urologue et même chirurgien digestif ou pneumologue, selon la localisation des atteintes.
Dans un premier temps, la chirurgie va permettre de localiser et d’analyser les lésions d’endométriose pour procéder ensuite à la destruction desdites lésions (par coagulation ou vaporisation au laser/énergie plasma) ou à leur retrait (exérèse).
Attention, toutefois, car chez certaines patientes, une seule intervention ne suffira pas. Il est des cas, en effet, où les lésions d’endométriose reviennent avec les douleurs qui vont avec. C’est pourquoi, après l’opération, un traitement hormonal (contraception œtroprogestative, ou progestatifs) est prescrit afin de réduire le risque de récidive douloureuse (si la patiente ne souhaite pas tomber enceinte).
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