Endométriose : parlons-en dans les écoles !
En France, une femme sur dix est concernée par l’endométriose qui si elle est mal prise en charge peut entraîner de graves conséquences… Pourtant, la maladie reste encore trop peu connue. Un problème que le ministère de l’Education nationale a décidé de prendre à bras-le-corps.
Une femme sur dix touchée par la maladie gynécologique
Touchant une femme sur dix entre 16 et 50 ans au sein de l’Hexagone, l’endométriose est une maladie chronique qui survient chez les femmes en âge de procréer. Bien que relativement courante, cette pathologie gynécologique est peu connue des Français, ce qui rend sa prise en charge plus délicate. Si l’endométriose provoque parfois de vives douleurs, en particulier lors des règles, elle est parfois asymptomatique. Mais quand symptômes il y a, on parle de douleurs et/ou d’infertilité. Une douleur, située dans la région du pelvis (bas ventre et zone génitale) qui peut être très aigüe… Et puis surtout, comme les maux apparaissent au moment des règles, les femmes n’y prêtent pas toujours attention pensant qu’ils sont liés à leurs menstruations mais la récurrence du phénomène et son caractère cyclique sont évocateurs de la pathologie.
Endométriose : informer les jeunes filles et le personnel médical et enseignant
Pour pallier le problème et améliorer la prise en charge de la maladie, le ministère de l’Education nationale a signé une convention avec cinq associations de patientes* afin d’étendre la stratégie de communication et d’information. Sensibiliser un maximum de jeunes filles, mais aussi le personnel médical exerçant au sein des établissements scolaires, voilà l’objectif. Dès la rentrée prochaine, des affiches et brochures d’information seront mises à disposition des élèves et du personnel enseignant et médical des collèges et lycées français.
Comprendre le phénomène physiologique
Pour comprendre l’endométriose, il faut visualiser le corps féminin. L’utérus est un organe qui dispose d’une cavité interne. Cette cavité est recouverte par un tissu qui se nomme endomètre. Lors du cycle menstruel, les hormones sexuelles femelles, appelées « oestrogènes », provoquent l’épaississement de l’endomètre, qui se prépare alors à une potentielle fécondation. Finalement, si la fécondation ne se produit pas, l’endomètre se désagrège et s’évacue par le vagin : voilà ce que l’on appelle les règles. Chez les patientes atteintes d’endométriose, les cellules de l’endomètre vont alors migrer dans le bas ventre ou dans le ventre. Une colonisation anormale qui va alors créer des dysfonctionnements et des lésions.
*EndoFrance, ENDOmind France, Ensemble Contre l’Endométriose, Mon Endométriose ma Souffrance, Karukera Endométriose.
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Merci de contribuer à la diffusion d’information sur la maladie avec votre article. Avec la signature de cette convention, nous avons fait une très belle avancée dans notre combat, ce n’est que le début de plein d’autres actions à venir.
http://www.endomind.fr/