Des perturbateurs endocriniens dans l’eau courante ?
Selon l’ONG Générations Futures, des perturbateurs endocriniens seraient présents dans les eaux souterraines ou les cours d’eau en métropole. La faute aux pesticides ou leurs produits de dégradation.
Pour en arriver à cette conclusion, l’association a analysé deux enquêtes officielles : un rapport du Commissariat général au développement durable* et le « Bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur vis-à-vis des pesticides en 2014 », rendu public en juillet dernier par le ministère des Affaires sociales et de la Santé. En décryptant cette littérature, l’idée était de savoir si parmi les résidus de pesticides ou les produits de dégradation de ces derniers évoqués dans ces enquêtes, existait des « molécules potentiellement perturbatrices du système endocrinien ». Et, selon l’ONG : « 73,3% des pesticides ou de leurs produits de dégradation les plus quantifiés dans les eaux de surface (soit 11 sur 15) en métropole en 2013 sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens ». Pour les eaux souterraines, le pourcentage passe à 53,3%…
Mais que ce sont les perturbateurs endocriniens ?
Concernant l’eau du robinet, maintenant, l’ONG relève la présence de 50% de pesticides ou produits de dégradation qui ont conduit à constater une « non conformité » de l’eau en 2014. l’eau du robinet pourrait donc aussi contenir des perturbateurs endocriniens… Mais en fait, que sont réellement ces fameux « PE » et pourquoi doit-on s’en méfier ? Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans de nombreux produits du quotidien, et comme leur nom l’indique, ils « perturbent » le système hormonal et peuvent alors générer maladies et anomalies.
Limiter l’impact de ces perturbateurs sur la santé
Le 26 janvier prochain, l’Union Européenne devra se prononcer sur une définition des perturbateurs endocriniens, une étape nécessaire afin de mettre jour des mesures réglementaires pour limiter leur impact sur la santé. En effet, pour l’instant, la proposition de la Commission, vivement contestée notamment par la France et la Suède, « demande un niveau de preuve (de nocivité) tellement élevé qu’il est susceptible de ne jamais être atteint », a souligné le directeur de Générations Futures, François Veillerette, au cours d’une conférence de presse. De son côté, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal l’a jugée inacceptable et a suggéré à la Commission, fin décembre dernier, d’engager « une réflexion globale avec les Etats membres pour la mise en place d’une catégorisation des perturbateurs endocriniens, qu’ils soient avérés, présumés ou suspectés ». A suivre…
* “L’essentiel sur les eaux. Pesticides les plus quantifiés dans les cours d’eau et dans les eaux souterraines en 2013”
Source : AFP
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