Cushing : mais quel est ce drôle de syndrome ?
Décrit pour la première fois par Harvey Cushing en 1932, le syndrome de Cushing est une maladie rare qui touche 1 à 3 personnes sur 1 million par an. À l’échelle de la France, cela correspond à environ 130 personnes par an.
Cette maladie est due à une tumeur bénigne de l’hypophyse (petite glande située à la base du cerveau) qui produit trop d’ACTH (hormone fabriquée dans l’hypophyse). Ce phénomène va alors entraîner une fabrication trop importante de cortisol, favorisant l’apparition de symptômes variés altérant le niveau de vie.
Des causes encore inconnues
La survenue du syndrome de Cushing est inexpliquée chez la grande majorité des malades. Impossible de l’attribuer à un facteur génétique ou environnemental ou encore à un mode de vie. Pour autant, très rarement, une maladie de Cushing peut être d’origine génétique. Une personne atteinte de ce syndrome va devoir consulter différents spécialistes selon le problème de santé prédominant au départ. Avec l’apparition de nouveaux symptômes le diagnostic deviendra plus évident et le patient sera alors amené à consulter un endocrinologue.
La venue du syndrome de Cushing est inexpliquée chez la grande majorité des malades.
Des symptômes physiques mais aussi psychologiques
Les symptômes physiques les plus évocateurs :
• Un visage et un ventre arrondis ;
• Une fragilité de la peau (bleus, vergetures, mauvaise cicatrisation) ;
• Une fonte des muscles ou encore des fractures à répétition ;
• De l’hypertension artérielle ;
• Un diabète ;
• Une phlébite voire une embolie pulmonaire ;
• L’apparition d’infections sévères ou répétées ;
• Pour les femmes, les règles peuvent devenir irrégulières ou même s’interrompre ;
• Une perte du désir sexuel
Les symptômes psychologiques les plus évocateurs :
• Troubles du sommeil ;
• Difficultés de concentration ;
• Irritabilité ;
• Dépression.
Les traitements du syndrome de Cushing
Les traitements de la maladie de Cushing sont nombreux et dépendent de chaque patient :
• La chirurgie hypophysaire est le premier traitement proposé à la plupart des patients atteints. Dans le meilleur des cas, le patient a 80% de chance de corriger l’excès de cortisol.
• La surrénalectomie bilatérale qui consiste à enlever les deux surrénales et ainsi corriger l’excès de cortisol. Cela peut entrainer une insuffisance surrénale définitive et dangereuse
• Les médicaments sont utiles seulement dans l’attente d’une opération chirurgicale hypophysaire
• La radiothérapie hypophysaire ou l’administration d’autres hormones substitutives sont également des traitements utilisés mais sont rarement efficaces sur le long terme.
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