COVID-19, zones d’alerte, qu’est-ce-qui change ?

Les nouvelles mesures ont été prises ce mercredi 23 septembre après analyse de trois grands indicateurs. Tous tendent à démontrer la propagation du virus. Retour sur les  zones d’alerte et les annonces d’Olivier Véran, hier.

Selon ce dernier, le taux d’incidence c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas sur une période donnée, atteint 95 cas pour 100 000 habitants contre 83 la semaine dernière. En outre, le gouvernement fait état d’un taux de reproduction du virus supérieur à 1 et d’un le taux de positivité dépassant les 6% contre 5% la semaine dernière… De quoi justifier de restrictions mesures sanitaires.

Un classement selon des critères représentatifs

En réaction à ce constat, il a donc pris de nouvelles mesures et classé les départements et zones françaises en plusieurs catégories. Pour ce faire, trois éléments clés ont été pris en compte : le taux d’incidence global, le taux d’incidence chez les plus de 65 ans et la part des patients COVID en réanimation.

Pour les zones d’alerte maximale, tous les bars et restaurants devront afficher portes closes d’ici à la fin de la semaine.

La France est désormais découpée en 5 zones :

– En vert les zones hors alerte. Le taux d’incidence y est inferieur à 50 pour 100 000 habitants. 32 départements sont concernés.

– En rose, les zones « ALERTE ». Le taux d’incidence global dépasse les 50 pour 100 000 habitants mais pas chez les personnes âgées. 69 départements sont concernés. A compter de lundi (28 septembre), les rassemblements types mariages, fêtes ou évènements associatifs sont limités à 30 personnes.

– En rouge, les zones « ALERTE RENFORCÉE ». Le taux d’incidence dépasse là 150 pour 100 000 habitants et 50 pour les plus de 65 ans. Etaient déjà concernées, les villes de Bordeaux, Lyon et Nice et viennent s’y ajouter Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Rouen, Grenoble, Montpellier, Paris et les départements de la petite couronne. La jauge des rassemblements est portée à 1000 personnes, il est interdit d’organiser des évènements déclarés (fêtes locales ou étudiantes) ou de se rassembler à plus de 10 dans l’espace public. Fermeture partielle des bars (horaire définit par le préfet). Fermeture des salles des fêtes et polyvalentes.
Pour les territoires classés en « alerte renforcée », les nouvelles mesures, applicables, pendant 15 jours au moins, doivent être annoncée d’ici samedi.

Sans oublier les zones en « alerte maximale »

Identifiées par leur couleur rouge bordeaux, les zones « ALERTE MAXIMALE » font, elles, face à un taux d’incidence supérieur à 250 pour 100 000 habitants et supérieur à 100 pour les personnes âgées et comptent 30% de patients COVID en réanimation. Sont concernées la Guadeloupe et la métropole Aix-Marseille. Tous les bars et restaurants devront afficher portes closes d’ici à la fin de la semaine.