COVID-19 : les tests salivaires rejoignent l’arsenal anti-coronavirus

Ça y est, la HAS vient de rendre un avis favorable pour les tests salivaires (RT-PCR) qui seront désormais remboursés. Mais ce nouveau moyen de détection ne va concerner que certains sujets.

Moins désagréables pour les patients que les tests nasopharyngés, les prélèvements salivaires sont désormais autorisés. Pour autant, considérés par la HAS comme « très peu performants » chez les personnes asymptomatiques, ils seront réservés aux sujets présentant des symptômes et « pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est difficile voire impossible ». Parmi les publics concernés : les enfants, les personnes âgées ou encore les personnes présentant des troubles psychiatriques.

Tests salivaires : comment ça marche ?

Le prélèvement salivaire se fait à partir d’un simple crachat ou par pipetage de la salive. Ce test salivaire pourra ainsi être pratiqué chez soi (comme un prélèvement urinaire) ou chez son médecin avant d’être analysé dans un laboratoire. L’échantillon recueilli est ensuite mis en tube avec des réactifs, le tout alors chauffé à 65°C durant une quinzaine de minutes. Le résultat est visible à l’œil nu.

Quant à son remboursement, les modalités seront précisées par la HAS d’ici quelques jours. L’objectif de la mise en place de cette technique de dépistage vise essentiellement à réduire les files d’attente actuelles dans les laboratoires, mais aussi les délais d’obtention des résultats jugés bien trop longs (jusqu’à une semaine dans certains territoires).

Covid-19 : où en est-on ?

Actuellement, la France connaît plus de 442 000 cas confirmés dont 593 cas en réanimation. Pour ralentir la propagation du virus dont les plus hautes instances jugent qu’elle est très inquiétante, certaines villes ont d’ores et déjà renforcé les mesures de prévention comme Nice, Marseille, Lyon, Bordeaux. Depuis son apparition en décembre 2019, la pandémie de coronavirus a fait au moins 953 025 morts dans le monde.  Dans ce schéma, la France y est pour 31 274 décès selon les derniers chiffres de Santé Publique France.