Cosmétiques : des ingrédients indésirables s’invitent en masse !
“Même les produits pour bébés ne sont pas épargnés !” D’après l’association UFC-Que Choisir, trop nombreux sont encore les ingrédients indésirables qui “polluent” les cosmétiques que nous utilisons au quotidien. Explications.
Dans la ligne de mire de l’association UFC-Que Choisir : “onze substances ou familles de substances indésirables préoccupantes”, dont des perturbateurs endocriniens tels que le BHA ou les butyl- et propyl-parabens, ainsi que des allergènes comme la methylisothiazolinone (MIT). Pire, même les produits destinés aux bébés sont concernés : du phenoxyethanol, un conservateur toxique pour le foie a ainsi été retrouvé dans plusieurs crèmes pour nourrissons. Si certains industriels ont bien modifié la composition de leurs produits, reste que “ces changements de formules restent malheureusement bien trop rares”, note l’association. La preuve avec des chiffres : un an après une première étude menée sur le sujet, 90% des produits incriminés en 2016 contiennent toujours les mêmes substances indésirables en 2017 !
Une présence de produits indésirables légale !
Mais voilà qu’en réalité, ces cosmétiques pointées du doigt ne seraient pas vraiment en infraction avec la loi. L’association explique : ” Les projets de définitions proposés par la Commission européenne exigent un niveau de preuve si élevé que, dans la pratique, aucune substance ne se verrait interdite.” Le bât blesse donc au niveau de la réglementation selon UFC-Que Choisir qui presse donc “les pouvoirs publics européens de mettre en oeuvre sans délai les recommandations des experts en matière de retrait des substances, d’encadrer strictement les allégations d’étiquetage (comme les mentions “hypoallergénique” ou “sans paraben”, NDLR) et, plus généralement, de proposer une nouvelle définition des perturbateurs endocriniens permettant un retrait effectif de ces substances nocives”.
Une réglementation qui se veut pourtant “très stricte”
A la suite des accusations portées par l’association, la fédération des entreprises de la beauté (Febea) a souhaité réagir en affirmant dans un communiqué que les produits cosmétiques vendus en Europe étaient “sûrs”, faisant état d’une réglementation européenne qui est “la plus stricte” au monde en la matière. Et de rappeler aussi qu’elle évolue régulièrement pour tenir compte des dernières connaissances scientifiques en s’appuyant sur un comité d’experts indépendants. Pour la Febea, la sécurité des consommateurs est une “priorité absolue” pour les entreprises du secteur. Nous n’aurions donc rien à craindre ?
Mieux comprendre l’hémophilie en 3 questions
Contre la perte de cheveux, les pouvoirs des acides aminés !
Sexe : retrouver sa libido naturellement !
CBD : vraiment efficace contre les douleurs articulaires ?
Daner : le confort jour/nuit pour venir à bout du mal au dos !