Contraception : les différents moyens de se protéger
S’il y a quelques années l’offre des moyens de contraception était limitée, aujourd’hui on dénombre plusieurs méthodes pour éviter de tomber enceinte. Pilule, préservatif, stérilet, anneau… À l’occasion de la journée mondiale de la contraception, zoom sur ces différents contraceptifs.
Les femmes et la contraception ? Toute une histoire (et pas forcément d’amour). Selon un récent sondage Opinion Way pour le Laboratoire CCD intitulé « Les françaises et la contraception », 39% des femmes non ménopausées n’utilisent pas de moyen de contraception. Si certaines font ce choix car elles n’ont pas de relations sexuelles fréquentes, d’autres en revanche, n’ont pas recours à un moyen de contraception par peur des effets secondaires sur leur santé. On apprend aussi que 90% des femmes n’ont jamais utilisé l’implant, le préservatif féminin, le diaphragme, le patch ou bien encore l’anneau et que 18% des sondées ne se sentent pas assez informées sur les différents moyens de contraception. L’occasion de faire le point sur ces différentes méthodes contraceptives.
La pilule contraceptive
S’il a eu mauvaise presse avec les scandales des pilules de 3ème et 4ème génération en 2012 et ses nombreux effets indésirables pointés du doigt, ce moyen de contraception reste le plus utilisé en France. Il existe deux grandes catégories de pilules : celles qui comportent un œstrogène et un progestatif et celles qui sont uniquement progestatives. Elles se montrent très efficaces mais gare à ne pas oublier de l’avaler chaque soir.
Le stérilet
Ou DIU (pour Dispositif Intra-Utérin). Il peut être hormonal ou au cuivre. Dans tous les cas, les idées reçues vont bon train : « Il peut rendre stérile », « Il ne peut pas être posé chez une femme qui n’a pas d’enfant », « Il augmente le risque d’infections sexuelles ».
Boudé par la plupart donc mais il n’en reste pourtant pas moins un moyen de contraception fiable. En effet :
- S’il est hormonal : il est muni d’une petite tige en plastique qui libère un progestatif dans l’utérus et peut rester en place entre 3 et 5 ans dans l’utérus.
- S’il est en cuivre : il ne contient pas d’hormone et s’en remet alors aux pouvoirs du cuivre qui va détruire les spermatozoïdes durant une période de 4 à 10 ans.
L’implant contraceptif
Sa taille est minuscule et comme son nom l’indique, il s’implante sous la peau, sous anesthésie locale, au niveau du haut du bras. Il diffuse un progestatif et se montre efficace durant 3 ans.
À noter qu’il peut entraîner l’arrêt des règles et ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles.
Le patch contraceptif
À l’instar d’un patch nicotinique, on le colle sur la peau une fois par semaine, pendant 3 semaines, soit au niveau du bras, du ventre ou du bas du dos. Le principe ? Il délivre des hormones qui vont stopper l’ovulation. La 4ème semaine on ne colle pas de patch et les règles arrivent alors.
L’anneau vaginal, la cape cervicale et le diaphragme
Ces 3 moyens de contraception ont un point commun : ils sont à placer soi-même dans le vagin afin de bloquer les spermatozoïdes.
Le préservatif
Quand on évoque le préservatif, on pense tout de suite au préservatif masculin, or, il peut être utilisé par les femmes également. Tous les deux permettent non seulement de bloquer les spermatozoïdes et de se protéger des IST.
Les spermicides
Sous forme de gel, de crème ou d’ovules insérés au fond du vagin, ces substances neutralisent les spermatozoïdes.
La stérilisation
Elle concerne aussi bien les hommes que les femmes. Pour les premiers, il s’agit de la vasectomie, une opération qui consiste à couper et empêcher les canaux de transporter les spermatozoïdes. Les femmes, elles, sont concernées par la ligature des trompes. Nécessitant une hospitalisation et une anesthésie générale, c’est une méthode efficace immédiatement mais qui peut tout de même entrainer des douleurs abdominales par la suite.
Les progestatifs injectables
Derrière ce nom barbare se cache un moyen de contraception hormonale injecté par piqûre intramusculaire dispensée par un médecin, une infirmière ou une sage-femme, tous les 3 mois. La contraception est assurée pendant 12 semaines. Efficace, ils peuvent tout de même présenter des effets indésirables (prise de poids et trouble des règles).
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