Comment savoir si on est insomniaque ? Et que faire ?

# Communiqué

Parmi les troubles du sommeil, l’insomnie est le plus fréquent en touchant 15 à 20 % de la population selon les études. Oui, mais alors, comment savoir si l’on est vraiment insomniaque ? Et puis, en vrai, c’est quoi, l’insomnie ?

Problèmes d’endormissement, réveils nocturnes répétés, réveils précoces chroniques… : les insomnies se manifestent par différents symptômes qui ont tous pour conséquence de provoquer un sommeil de mauvaise qualité. Pour les personnes qui en souffrent, à la clé, c’est bien évidemment de la fatigue mais aussi des problèmes d’attention ou de mémoire, des troubles de la concentration, des tensions ou même des maux de tête. Forme la plus fréquente parmi les troubles du sommeil, l’insomnie peut être déclenchée, par exemple, par un stress psychologique (problèmes d’argent, de couple, de travail, idées ruminantes…) ou encore l’abus de certaines substances dont les somnifères peuvent d’ailleurs faire partie !

L’insomnie : 20% de personnes concernées

Or, nombreux sont les Français à avouer ne pas dormir assez. Ainsi, nous serions jusqu’à 20% à souffrir d’insomnies dont 10% sous une forme sévère, c’est-à-dire handicapante pour mener à bien une journée. Alors que faire ? Contre les insomnies, le premier réflexe doit être d’adopter une meilleure hygiène de vie pour permettre au patient qui en souffre de retrouver une bonne qualité de sommeil, et de fait une vie diurne tout à fait satisfaisante ! Par exemple, il est conseillé d’être régulier dans ses heures de coucher et de lever et de ne pas faire de sieste. Certaines substances sont à éviter aussi comme l’abus de café le soir, mais aussi l’alcool et le tabac…

Se dépenser dans la journée aide également à l’endormissement une fois le soir venu : avoir une activité physique régulière est donc un autre indispensable ! L’environnement aussi doit être propice au sommeil avec une bonne literie, du noir complet, du silence et une température idéale (autour de 18°). Dernier conseil enfin : éviter les écrans le soir. Alors, on coupe tout au moins une heure avant !

Et les traitements médicamenteux ?

Quant aux traitements médicamenteux, ils ne doivent être envisagés qu’après avoir suivi ces conseils d’hygiène de vie. Et si malgré cela, les insomnies persistent, plusieurs solutions médicamenteuses pourront être préconisées par un professionnel de santé, le pharmacien ou un médecin pour les prescriptions sur ordonnance. Il faut savoir, toutefois, que les anxiolytiques et les antidépresseurs n’ont pas d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour l’insomnie en tant que telle. Ils peuvent avoir leur place, éventuellement, en cas d’insomnie psychogène. Côté, « traitement » naturel, maintenant, on pourra conseiller la mélatonine ou encore certaines plantes comme la valériane, le tilleul et la camomille qui ont des vertus apaisantes et permettent de trouver le sommeil plus facilement.

Les autres méthodes

Parmi les méthodes dites naturelles, douces ou alternatives, l’on citera aussi la méditation qui peut s’avérer efficace, notamment, pour conjurer le stress et l’anxiété ainsi que l’acupuncture testée par certains insomniaques mais dont les bénéfices n’ont pas été validés scientifiquement encore. L’on évoquera aussi l’hypnose, une technique qui a d’ailleurs fait l’objet d’essais cliniques prometteurs quant à ces effets sur l’insomnie, mais méritant d’être approfondis. Enfin, les professionnels de santé vont avoir tendance à vous proposer un traitement par la thérapie cognitivo-comportementale contre l’insomnie (TCC-I),reconnue comme la solution contre l’insomnie la plus efficace par la communauté médicale. La TCC-I se déroule généralement en face-à-face avec un thérapeute, mais la TCC-I en ligne a pris de l’ampleur ces dernières années.

Mais avant d’en arriver là : faites le test proposé par Dreem pour savoir si vous êtes vraiment insomniaque !

NB : Ce test est basé sur l’analyse de l’ISI (Indice de Sévérité de l’Insomnie), un outil développé pour évaluer la sévérité de l’insomnie d’une personne.