Comment parler des biosimilaires au comptoir ?

Les médicaments biosimilaires, moins coûteux pour l’Assurance Maladie que les médicaments biologiques d’origine, sont aujourd’hui bien acceptés par les patients — à condition que les professionnels de santé les accompagnent dans cette transition.

Le rôle du pharmacien est pédagogique, car le biosimilaire porte un nom différent du médicament de référence, ce qui peut susciter des questions ou des inquiétudes.

Nous, pharmaciens, sommes là pour écouter, rassurer et rappeler que ce changement de nom n’affecte ni la qualité ni l’efficacité du traitement. C’est un devoir de conseil et de prévention.

Le biosimilaire agit de la même manière dans l’organisme, à la même dose et avec le même effet. Parfois, seul le dispositif d’administration change, comme un système d’injection à un clic au lieu de deux.

À nous, pharmaciens, d’expliquer au patient comment prendre son traitement et de l’accompagner pour garantir une bonne observance.