Comment éviter le syndrome du colon irritable
Le colon irritable – également nommé colopathie fonctionnelle ou syndrome de l’intestin irritable -, se caractérise par un un trouble du fonctionnement de l’intestin. S’il n’entraîne pas de conséquences graves, il peut être une grande source d’incommodités. Explications.
Le côlon, considéré comme une partie de l’intestin, est situé entre l’intestin grêle et le rectum. La digestion des aliments commence par l’intestin grêle et se termine par le côlon afin de former et d’évacuer les selles.
On identifie une hypersensibilité du côlon grâce à des symptômes tels que des douleurs aux ventres, présageant souvent des constipations et diarrhées. S’il est inoffensif dans son inhabilité à dégrader le système digestif, le côlon irritable peut surgir de manière chronique et faire l’effet d’un véritable fardeau au quotidien.
Peut on prévenir l’apparition du côlon irritable ?
Actuellement, la médecine est plus à même de traiter le syndrome du côlon irritable que de le prévenir. Mais malgré l’ignorance de ses origines, plusieurs hypothèses ont été recensées. Parmi elles, un trouble du bon fonctionnement intestinal. Si les contractions de l’intestin grêle et du côlon sont trop fortes ou trop faibles, les aliments se déplaceront trop rapidement ou trop lentement. Cela peut provoquer à la fois une diarrhée ou une constipation. Des intestins plus sensibles que la normale sont davantage sujets aux ballonnements, douleurs et flatulences.
Le syndrome du côlon irritable peut être évité en adaptant son mode de vie. La fatigue, le stress, l’angoisse ou simplement une alimentation déséquilibrée, en effet, correspondent à autant de facteurs responsables de l’irritation du côlon. Ainsi, l’on observe une nette diminution de ces symptômes après une période de repos, de vacances et de rigueur nutritive.
Comment le traiter
Le traitement du syndrome du côlon irritable varie en fonction du degré de douleur. Quand elle est importante, il est suggéré de faire appel à un médecin pour une éventuelle prescription médicamenteuse. Si la douleur est modérée, des soins naturels peuvent se révéler efficaces. Par exemple, on dit de l’huile essentielle de menthe poivrée, qu’elle a des propriétés antispasmodiques. Elle détend les muscles de l’intestin et atténue les douleurs. Son action anti-inflammatoire favorise une bonne digestion, si l’on se sert de quelques gouttes pour masser le ventre de bas en haut pendant quelques minutes. Les effets de la menthe poivrée peuvent aussi être opérants par voie orale. Deux gouttes diluées dans de l’huile végétale suffisent alors.
Un suivi psychologique et physiologique
En outre, avoir recours à un ostéopathe ne fera que du bien au corps et particulièrement au système digestif. L’ostéopathie est connue pour soulager la colopathie fonctionnelle et améliorer les troubles biliaires. Une bonne circulation sanguine, occasionnée par le praticien lors de séances hebdomadaires, favorisera un dénouement des points d’attachement et des tensions.
Le syndrome du côlon irritable est aujourd’hui traité à la fois psychologiquement et physiologiquement. En effet, cette maladie atteint précisément les interactions entre le système digestif et le cerveau. En plus d’une possibilité de traitement par médicaments, le syndrome du côlon irritable, offre l’occasion d’être davantage regardant quant à son alimentation et son taux de stress. On recommande communément, avant d’entamer un quelconque traitement, de noter pendant quelques semaines ce que l’on mange (sur un carnet, par exemple) afin d’identifier les aliments potentiellement déclencheurs de ces troubles.
J’ai souvent trop mal au ventre