Cigarettes tabagiques / cigarettes électroniques : quelles différences ?

# Communiqué
En France, le tabagisme est la première cause de mortalité évitable, avec environ 75 000 décès chaque année. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt prématurément des causes de son tabagisme. On compte trois principales maladies liées au tabac : les cancers, les maladies respiratoires et les risques cardiovasculaires.
La cigarette de tabac produit de la fumée par combustion (CO, goudrons, métaux) et contient plus de 4 000 composés chimiques dont au moins 50 sont cancérigènes, ainsi qu’un grand nombre de produits toxiques (mercure, monoxyde de carbone, plomb, ammoniac, arsenic…). Il provoque plus de 8 cancers du poumon sur 10, près de 70 % des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage), 50 % des cancers de la vessie et 30 % des cancers du pancréas*
Depuis plusieurs années, les ventes de cigarettes tabagiques ont connu une baisse très importante en partie grâce à la sensibilisation de l’état face aux dangers du tabac et la hausse des prix des paquets de cigarettes, mais aussi via le développement de moyens de sevrage tabagique, en particulier la cigarette électronique.
La cigarette électronique est apparue en France à la fin des années 2000. Depuis, le marché s’est largement développé et elle s’est imposée comme un moyen de sevrage tabagique efficace parmi les autres substituts nicotiniques déjà présents sur le marché comme les patchs, les gommes à mâcher, l’acupuncture ou encore les traitements médicamenteux. Le geste identique du fumeur, le « throat hit », qui est le nom donné aux sensations apparaissant dans la gorge après l’utilisation d’une cigarette à tabac, permettent de faciliter le processus de sevrage.
Le nombre d’ex‑fumeurs quotidiens ayant arrêté de fumer depuis plus de six mois et qui pensent que vapoter les a aidés à arrêter de fumer est estimé à environ 700 000 personnes depuis l’arrivée de l’e‑cigarette sur le marché en France**.
La cigarette électronique : un moyen de sevrage tabagique soumis à de nombreux contrôles
Depuis 2016, en Europe, les fabricants de e-liquides sont soumis à la TPD : Directive européenne sur les produits du tabac À l’origine, cette ordonnance a pour objectif de lutter contre le tabagisme et impose aux fabricants d’e-liquides contenant de la nicotine un certain nombre de règles pour commercialiser leurs produits. En France, les e-liquides doivent être déclarés auprès de l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et auprès des centres antipoison et l’INRS et la FDS afin d’être par la suite contrôlés par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). En cas de non-respect des normes, des sanctions pourraient être appliquées.
Cigarette tabagique VS cigarette électronique : et la nicotine dans tout ça ?
La nicotine est un alcaloïde, une substance organique d’origine végétale qui, contrairement à ce que croit l’opinion populaire, n’est ni dangereuse pour la santé ni cancérigène, mais elle est addictive comme la caféine par exemple ou la taurine. La présence de nicotine dans les e-liquides est un des facteurs clés de succès de la cigarette électronique comme moyen de sevrage tabagique. En effet, un fumeur désirant arrêter le tabac est dépendant à la nicotine qu’il inhale avec la fumée de cigarette. En passant à la cigarette électronique, il supprime les risques liés à la combustion de la cigarette sans ressentir le manque de nicotine.
Les e-liquides proposent des taux de nicotine variables allant de de 0 à 19,6 mg de nicotine par mL.
La cigarette électronique permet donc dans un premier temps à l’utilisateur d’effectuer un sevrage tabagique puis, par la suite, de baisser petit à petit le taux de nicotine présent dans les e-liquides afin d’effectuer un sevrage nicotinique.
Cigarette vs vape : le point sur les substances cancérogènes
La fumée de tabac de la cigarette est composée de plusieurs milliers de substances chimiques dont plus d’une cinquantaine classées cancérogènes. Parmi elles, les formaldéhydes (formol) sont présents pour environ 3 mg par paquet de cigarette***. En comparaison, une cigarette électronique en contient seulement aux alentours de quelques microgrammes pour 200 bouffées selon les dernières données produites par le CRIVAPE, valeurs très en dessous des normes expérimentales françaises de l’AFNOR (Association Française de Normalisation).
Concernant les nitrosamines, principaux cancérogènes présents dans le tabac, les données CRIVAPE précisent que les e-liquides en sont dépourvus seulement si la nicotine utilisée est de la nicotine de qualité pharmaceutique. C’est pourquoi, Alfaliquid, marque du groupe Gaïatrend, met un point d’honneur à utiliser des composants de qualités pharmaceutique, dont la nicotine – plus de 99,5% de pureté (certifiés de qualité EP – Pharmacopée Européenne).
Qu’en est-il des autres composants d’un e-liquide ?
Le propylène glycol joue un rôle d’exhausteur de goût des arômes et permet d’activer la vapeur. Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité, il est réputé non toxique aussi bien en ingestion qu’en absorption. On en trouve dans des médicaments, des aliments ou des produits cosmétiques. Le propylène glycol est également présent dans la fumée de cigarette dans une moindre mesure.
La glycérine végétale est une substance incolore et inodore, visqueuse et non toxique au goût sucré. Elle est utilisée dans l’industrie pharmaceutique, alimentaire et cosmétique. Il s’agit d’un additif alimentaire qui est notamment responsable de la vapeur dense et volumineuse du clearomiseur.
Enfin, l’arôme utilisé pour créer un e-liquide peut être composé d’arômes naturels, de synthèse ou d’un mélange des deux.
Cigarette électronique : une manière efficace d’arrêter le tabac
En Europe et en France, des études scientifiques et cliniques sont actuellement en cours. Une étude publiée en 2013 et mise à jour en 2015 puis en 2018 (sur les risques pour la santé et le rôle de la nicotine) dans le Public Health England, une agence exécutive du Department of Health and Social Care au Royaume-Uni qui a pour mission de protéger et d’améliorer la santé du pays et de lutter contre les inégalités, affirme que la cigarette électronique serait 95% moins nocive que le tabac.
Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes :
- Les cigarettes électroniques pourraient contribuer à ce que, au moins 20 000 personnes par an puissent réussir à sortir du tabagisme, et possiblement encore beaucoup plus
- L’utilisation de la cigarette électronique est associée à une amélioration des taux de réussite au cours de la dernière année et à une baisse accélérée des taux de tabagisme à travers le pays
- Plusieurs milliers de fumeurs croient à tort que vapoter est aussi nocif que fumer ; environ 40% des fumeurs n’ont même pas essayé une cigarette électronique
- L’utilisation des cigarettes électroniques au Royaume-Uni a plafonné au cours des dernières années à un peu moins de 3 millions de personnes
- Les données probantes ne corroborent pas le fait que les cigarettes électroniques soient une passerelle vers le tabagisme chez les jeunes (les taux de tabagisme chez les jeunes au R.-U. continuent de baisser, l’utilisation régulière est rare et est presque entièrement confinée à ceux qui ont déjà fumé)
- Vaper est une bonne alternative à la cigarette traditionnelle. Le fumeur maintien la gestuelle tout en conservant un taux de nicotine adapté à sa consommation. Il gère ainsi et baisse progressivement son niveau de dépendance. Il est possible de commencer par des goûts tabac pour conserver ses habitudes puis de passer vers des saveurs plus élaborées. La cigarette électronique présente également un coût moins élevé que le tabac.
Le vapotage peut être un excellent moyen de sortir du tabagisme et s’impose aujourd’hui en France parmi les solutions les plus fréquemment utilisées pour tenter d’arrêter de fumer.
Selon Santé Publique France, la cigarette électronique est en effet la première aide à l’arrêt du tabac à hauteur de 26,9% de la population, suivie par les substituts nicotiniques classiques (18,3%).
*Institut National du Cancer : www.e-cancer.fr / **Baromètre de Santé Publique France 2017 usage de la cigarette électronique, tabagisme et opinions des 18-75 ans / ***étude de l’OFT – l’Office Français de la prévention du Tabagisme
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