Cerveau : et si la taille ne comptait pas ?
Alors que nous sommes très nombreux à imaginer qu’avoir un gros cerveau est synonyme d’intelligence, de grandes capacités cognitives, et de capacités supérieures dans le traitement de l’information, voilà une info qui pourrait tout remettre en question.
Le cerveau humain varie entre 1,3kkg et 1,5kg… Et si l’espèce “supérieure” dont nous nous qualifions nous-même a tendance à croire que la taille et le poids sont des critères de choix, rien n’est moins sûr…
Chez nos amis les bêtes…
D’abord, prenons, l’exemple de nos amis les bêtes. Certaines ont beau en avoir un « énorme », il n’empêche qu’on ne peut tout de même pas leur prêter des actions qui forcent le respect. Avec son encéphale pesant pas moins de 9 kilos, le cachalot n’a jamais prouvé une intelligence hors norme. Mais revenons-en aux choses plus sérieuses en citant ces scientifiques qui se sont penchés sur l’étude des coefficients d’encéphalisation mesurant la taille du cerveau par rapport au corps de l’individu. Là encore, aucun indicateur probant n’a permis de faire le lien entre la taille de notre encéphale et le chiffre de notre QI… Ainsi, l’intelligence humaine serait moins liée à la taille du cerveau qu’à la façon dont celui-ci est structuré. Preuve ultime encore avec les hommes affichant généralement un plus gros cerveau que les femmes, sans avoir jamais démontré de capacités cognitives plus avancées que ces dernières.
Il existe une corrélation entre le coefficient d’encéphalisation et la probabilité d’extinction: l’entretien d’un gros cerveau aurait un coût métabolique important et impliquerait une plus forte consommation en énergie.
Gros cerveau = danger ?
A l’Université de Stanford, aux Etats-Unis, Eric Abelson, du département des sciences biologiques va même plus loin en avançant l’idée qu’un gros cerveau pourrait même être un handicap. Pour en arriver à une telle conclusion, le chercheur a étudié plus de 1 500 animaux de diverses espèces et mesuré la taille de leur cerveau, comparant ensuite les résultats aux données de l’Union internationale pour la conservation de la nature, évaluant le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. C’est ainsi qu’il a pu établir une corrélation entre le coefficient d’encéphalisation et la probabilité d’extinction. Explications : l’entretien d’un gros cerveau aurait un coût métabolique important et impliquerait une plus forte consommation en énergie. Et l’étude de mettre également en avant que l’augmentation de la connaissance ne protège pas pour autant la faune des dangers de l’environnement moderne. Conclusion ? Non, vraiment, messieurs (et mesdames!), rassurez-vous : la taille n’a aucune importance, elle pourrait même porter préjudice !
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