BPCO – Un véritable enjeu de santé publique
Dyspnée, toux chronique persistante et production de mucus, sont les trois symptômes principaux qui peuvent faire penser à une BPCO. Une maladie qui se traite, mais surtout qui peut être prévenue…
Plusieurs facteurs de risques peuvent être responsables de la survenue de cette maladie appelée bronchite chronique obstructive : la fumée de cigarette, l’exposition professionnelle à des substances nocives, mais aussi l’âge, ou encore certaines pathologies comme l’asthme, des infections respiratoires… Si le tabac est évidemment la première cause, il n’en demeure pas moins que les non-fumeurs peuvent aussi être touchés. Chez ces derniers, la prévalence est de l’ordre de 6,6%.
L’inflammation : l’élément central de la BPCO
Dans la BPCO, maladie aux multiples facettes, l’inflammation des bronches se situe au centre de la pathologie. Locale ou systémique, elle est présente à tous les stades, et s’aggrave par « exacerbations » jusqu’à devenir handicapante pour les patients. Certains seront même contraints d’arrêter de travailler . D’où l’importance du diagnostic précoce et précis face à des symptômes qui doivent alerter comme des essoufflements, de la fatigue ou encore de la dépression.
Patrick Diani, 66 ans témoigne
Je travaillais dans le secteur de l’assurance. En 1994, mon médecin du travail, alerté par certains symptômes – j’étais rapidement essoufflé – m’a orienté vers un pneumologue. J’ai alors reçu la confirmation du diagnostic : BPCO à un stade sévère. Les répercussions de la maladie sont d’abord physiques. Je souffre principalement d’essoufflement, ce qui rend difficile la réalisation d’actions dites « intenses ». Ma vie professionnelle a également été impactée : il m’est impossible de réaliser des gestes indispensables à l’exercice de mon métier, tels que le port d’un attaché-case. J’ai cessé mon activité à 52 ans. J’ai pris la résolution de me battre. Je reste actif, je bricole, je m’engage dans le monde associatif, je marche… Cette hygiène de vie me permet de maintenir une qualité de vie acceptable.
Les femmes et la BPCO
Depuis 2008, la prévalence de la BPCO chez la femme a largement augmenté pour devenir équivalente à celle des hommes, publics chez lesquels elle se stabilise. Cette situation féminine est liée à l’augmentation du tabac chez la femme mais aussi à l’exposition aux carburants de biomasse. Le phénomène inquiète d’autant plus que le retard au diagnostic est important. Cela s’explique par les stéréotypes dont la BPCO a longtemps fait l’objet, et notamment celui qui visait l’homme comme le profi l type du patient. Le rapport 2017 « L’état de santé de la population en France » montrait ainsi une très forte augmentation de l’incidence des hospitalisations pour exacerbation de la BPCO, particulièrement importante chez les femmes de moins de 65 ans (+ 134 % entre 2002 et 2014). La mortalité par BPCO a presque doublé (+ 93 %) pour ces femmes.
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