Aux Etats-Unis, les chiffres du cancer du col de l’utérus revus à la hausse
Tandis qu’en Europe, cette semaine est consacrée à la prévention et au dépistage du cancer du col de l’utérus, aux Etats-Unis, une étude parue ce lundi dans la revue médicale Cancer révèle que les chiffres américains sur le sujet pourraient bien être en-deçà des estimations faites jusqu’alors.
Les travaux mettent également en évidence une disparité importante en termes de mortalité entre les femmes noires et blanches, et celles qui ont plus de 65 ans. Ainsi, les Afro-américaines ont un taux de décès 77% plus élevé qu’estimé pour ce cancer, tandis que pour les Blanches ce taux est abaissé à 47%. Des nouvelles statistiques qui reflètent un changement dans la méthode de calcul de la mortalité, qui exclut dorénavant les femmes ayant subi une hystérectomie, c’est-à-dire une ablation de l’utérus, réduisant à néant le risque de cancer de cet organe. Selon les chercheurs, à l’origine de cette étude, cette nouvelle approche statistique dépeint une image plus proche de la réalité, ce qui permet de mieux comprendre comment prévenir ce cancer dont 12 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis et qui provoquent environ 4 000 morts annuellement. En France, en 2015, le cancer du col de l’utérus a touché près de 2 800 femmes et en tué un peu plus d’un millier
Un dépistage qui s’arrête à l’âge de 65 ans
Concernant la plus forte mortalité chez les femmes âgées, maintenant, celle-ci s’expliquerait par le fait que les recommandations de dépistage régulier s’arrêtent à 65 ans. Le Dr Anne Rositch, professeur adjointe à la faculté de santé publique de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, principale auteure de cette étude explique : « Ces statistiques nous indiquent que tant qu’une femme a son utérus, elle doit continuer à faire le dépistage recommandé car le risque de développer le cancer du col utérin et d’en décéder demeure élevé bien au-delà de 65 ans.» Quant aux raisons expliquant le taux disproportionné de femmes noires touchées par le cancer du col utérin et qui en meurent, elles ne sont pas très claires, notent les chercheurs.
De précédentes études laissent penser que les Noires sont diagnostiquées plus tardivement que les Blanches et ont apparemment des traitements différents. De fait, les femmes de couleur, ont 50% moins de probabilités de subir une intervention chirurgicale pour extraire la tumeur et 50% plus de chances de recevoir de la radiothérapie par rapport à des Blanches au même stade de la maladie et avec la même couverture médicale.
Source : AFP
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