Au Brésil, Zika relance le débat sur l’IVG
Le Brésil est le pays d’Amérique latine le plus touché par l’épidémie de Zika, un virus capable de causer une microcéphalie du fœtus, une diminution du périmètre crânien. Le phénomène est si répandu qu’un groupe de chercheurs, d’avocats et d’activistes brésiliens a déposé un recours devant la Cour suprême afin de faire autoriser l’avortement dans ce cas précis. Rappelons que comme dans d’autres Etats d’Amérique latine, l’avortement est interdit au Brésil et qu’actuellement, 3 400 cas de malformations néonatales sont en cours d’examen dans ce pays qui figure parmi les plus touchés par le virus Zika. Pour autant, Saul Cypel, président du département de neurologie de la société de pédiatrie de Sao Paulo, « trouve très délicat de parler d’avortement”. En effet, si l’enfant va peut-être naître avec des lésions importantes au cerveau qui vont compromettre sérieusement ses fonctions biologiques, un enfant qui naît avec une microcéphalie pourra aussi se développer, marcher, parler, mais avoir un handicap mental. « On ne peut pas assurer que cette microcéphalie condamne l’enfant à une vie végétative », a-t-il ainsi ajouté.
Rappelons que comme dans d’autres Etats d’Amérique latine, l’avortement est interdit au Brésil et qu’actuellement, 3 400 cas de malformations néonatales sont en cours d’examen
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