Arthrose (ostéoarthrite) : symptômes, causes, traitements
L’arthrose, aussi nommée ostéoarthrite, est la forme d’arthrite la plus courante. Le cartilage des articulations s’use et vieillit en même temps que nous. De fait, il perd sa souplesse ainsi que son élasticité provoquant ainsi de vives douleurs chez le patient atteint. Comment traiter ce mal ? D’où provient-il ? Comment le reconnaît-on ? Symptômes de l’arthrose, causes de l’arthrose, traitements de l’arthrose : on vous explique tout.
Les symptômes de l’affection chronique
L’arthrose est une affection très courante puisqu’elle touche entre 9 et 10 millions de Français. Généralement, les articulations du genou, de la hanche et celles de la colonne vertébrale sont les plus fréquemment touchées. On peut également souffrir d’arthrose au niveau de l’épaule, de la cheville, de la main et plus précisément au poignet mais aussi au niveau des doigts ! Les symptômes peuvent se manifester de diverses manières selon l’individu. Par exemple, quand certains vont constater une gêne fonctionnelle, c’est-à-dire une limitation de la mobilité d’une articulation, et ressentir une vive douleur, comme par exemple un mal lancinant de genou à la descente d’une marche d’escalier, d’autres ne vont se plaindre « que » d’une sensibilité au toucher. Sinon, un des symptômes les plus rapportés est une sensation d’inconfort, de gêne lors d’un changement soudain de température.
Un des symptômes les plus rapportés est une sensation d’inconfort, de gêne lors d’un changement soudain de température
De plus, comme le cartilage perd de sa souplesse et de son élasticité, le phénomène engendre une perte de flexibilité de l’articulation atteinte. Le patient peut également voir survenir quelques petites excroissances osseuses, aussi appelées ostéophytes ou « becs de perroquet », au niveau de l’articulation concernée. Plus rare, mais toutefois possible, certaines formes d’arthrose ont une composante inflammatoire : l’usure du cartilage mène à sa destruction et, certains petits morceaux peuvent se désolidariser et s’enfouir dans la poche articulaire. Ceci explique que certains patients présentent des « poussées d’inflammation sporadiques », c’est-à-dire des inflammations à intervalles irréguliers qui se traduisent par une rougeur, une douleur particulière ou même un gonflement dû à une hypersécrétion du liquide présent dans l’articulation.
L’arthrose : effets sur les cartilages, les os et les vaisseaux
On sait aujourd’hui que l’arthrose ne touche pas uniquement le cartilage de l’articulation mais aussi les os et vaisseaux qui l’environnent. En cas de survenue de cette maladie chronique, le ramollissement du cartilage laisse place à des fissures qui, elles, conduisent à une ulcération et « mise à nu » de l’os qui avoisine le cartilage. De fait, les os abîmés peuvent se décalcifier par endroit, c’est-à-dire perdre leur calcium, et mener à une ostéoporose. Il peut en résulter une synovite, c’est-à-dire une inflammation de la membrane synoviale. Pour finir, il existe également des cas d’ostéoclérose sous-chondrale : l’os n’étant plus protégé par le cartilage, il subit directement les à-coups et l’os sous chondral, situé juste en dessous du cartilage articulaire, fait donc face à un excès de pression.
Cause de la maladie articulaire
L’obésité augmente considérablement le risque de survenue de l’arthrose. De plus, plusieurs mouvements répétés peuvent conduire à cette affection chronique : certains métiers comme par exemple les agriculteurs, les carreleurs, les joueurs de tennis et bien d’autres font subir un grand nombre de petits traumatismes aux mêmes articulations au fil du temps. La génétique joue également un rôle considérable, en particulier pour l’arthrose des mains ou « arthrose digitale ». Les hormones peuvent également être une des causes de la maladie : après 50 ans, l’incidence de l’affection a tendance à augmenter chez les femmes, bien plus que chez les hommes.
Traiter l’arthrose : soigner mais pas guérir
Malheureusement, la maladie est à ce jour incurable. Cependant, les professionnels de santé peuvent toutefois en atténuer les douleurs. Une fois présente, l’arthrose reste à vie. Il est pourtant possible d’en soulager les effets et les symptômes qui y sont liés à l’aide notamment de médicaments antalgiques (antidouleurs), antiarthrosiques ou de corticoïdes (solutions anti-inflammatoires). L’obésité étant un des facteurs à risque, le sport ou une activité physique régulière ainsi qu’une certaine perte de poids sont parfois nécessaire pour réduire les effets de la maladie. Parfois, de simples mesures non médicamenteuses sont suffisantes comme une bonne alimentation, des séances de kinésithérapie ou même simplement du repos. Plus rarement, il existe des cas graves qui, eux, nécessitent une intervention chirurgicale afin de remplacer l’articulation atteinte. C’est d’ailleurs toute la différence que font les spécialistes entre les rhumatismes et l’arthrose : si le repos peut calmer cette dernière car elle survient lors d’un « effort », les rhumatismes sont des douleurs inflammatoires qui surviennent même en inactivité.
Des efforts de recherche
Si de nombreux chercheurs étudient encore le phénomène de dégradation du cartilage pour définir de meilleures stratégies thérapeutiques et de nouveaux traitements, d’autres recherches visent à réparer voire même à le régénérer ! Dans une articulations saine d’adulte, le cartilage se compose de cellules, appelées chondrocytes, qui sont entourées de fibres qui permettent de retenir l’eau. En cas d’arthrose, les chrondrocytes s’enflamment et favorisent l’inflammation du cartilage alors que normalement, ces cellules servent à le régénérer. Ainsi, plus l’arthrose progresse, plus le cartilage se détruit et moins il y a de chrondocytes sains pour le reconstruire ! La cartilagineuse pourrait donc consister en une greffe de chondrocytes sains.
Des examens cliniques et radiographiques pour poser un diagnostic
En consultation, les patients sont soumis à une série de questions, visant à évaluer la douleur ressentie et les symptômes constatés. Ensuite, un examen clinique est effectué par un médecin : le réveil d’une douleur lors d’une légère pression ou lors de la mobilisation d’une articulation peut faire état d’une arthrose. La radiographie peut permettre de poser un diagnostic en montrant des signes symptomatiques de la maladie arthrosique. Une prise de sang ne peut en aucun cas déterminer l’affection puisqu’elle n’affecte en rien le bilan sanguin. De la même manière, la scintigraphie osseuse, une méthode d’imagerie médicale, et l’arthroscanner sont utilisés pour diverses affections articulaires mais ne sont pas utiles en cas d’arthrose.
Lorsque les spécialistes observent chez un patient un épanchement liquidien trop important, qui se caractérise notamment par un gonflement, ils peuvent prescrire une ponction articulaire afin de prélever le liquide synovial qui s’est condensé en quantité anormale.
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tout le mois de janvier j’ai souffert le martyr avec ma jambe droite (énormes douleurs dès que je posais le pied parterre), impossible de me tourner dans mon lit etc … et au mois de mai c’est la jambe gauche, idem. je suis allée consulter : au bout d’une semaine de médicaments çà allait mieux. mais une semaine après les douleurs sont revenues.
j’ai demandé à mon médecin de me prescrire des séances de kiné, il ne veut pas ….il dit que cela ne servira à rien !!!
j’ajoute que j’ai ‘la peau dure’, je ne me plains pas pour rien. que faire ?