Arthrose de la hanche (coxarthrose) : symptômes et traitements
Bien qu’elle soit nettement moins fréquente que l’arthrose du genou, la coxarthrose toucherait quand même près d’une personne sur 200 passés 55 ans. Quels sont les symptômes de l’arthrose de la hanche, les traitements de l’arthrose de la hanche. On vous explique tout.
Une personne sur 200 touchée par l’arthrose de la hanche
Comme pour toutes les formes d’arthrose, il est question d’une usure du cartilage d’une articulation. Ici, c’est de l’articulation coxo-fémorale qu’il s’agit. Dans la moitié des cas enregistrés, la survenue de la coxarthrose ne s’explique pas puisque la fatigue de cette articulation de la hanche n’a de lien avec aucune autre maladie ni autres causes apparentes : c’est ce que l’on appelle l’arthrose de hanche primitive. Elle survient, en règle générale, après 60 ans.
Une arthrose aux diverses origines
Pour l’autre moitié des sujets souffrant de tels maux, on parle alors d’arthrose de la hanche secondaire : dans ce cas, l’affection survient à la suite d’une anomalie de l’articulation ou d’un traumatisme passé comme une fracture articulaire ou une luxation. Quand on parle de fracture articulaire, on s’intéresse plus particulièrement au fémur et au bassin. En effet, les séquelles d’une fracture ayant touché ces parties du corps peuvent entraîner de l’arthrose. Par exemple, en cas de cal vicieux du fémur, la déformation va parfois être à l’origine d’une gêne dite « mécanique » qui va alors causer l’arthrose. Autre exemple avec la pseudarthrose de la tête fémorale. Il s’agit cette fois d’une fracture du col du fémur qui ne s’est pas suffisamment bien consolidée, c’est-à-dire que la guérison de l’os cassé ne s’est pas faite jusqu’au bout. Résultat : l’os est moins solide qu’il ne devrait et l’articulation s’en voit pénalisée.
En cas de cal vicieux du fémur, la déformation va parfois être à l’origine d’une gêne dite « mécanique » qui va alors causer l’arthrose
Il faut savoir qu’après une fracture, la consolidation osseuse est due à une bonne vascularisation de la tête du fémur. Seulement voilà, à l’occasion d’une fracture, l’artère qui joue ce rôle clé peut ne plus réagir plus tout à fait correctement, entraînant alors une dévascularisation de l’os et, donc, une nécrose. On parle alors d’ostéonécrose secondaire et d’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (ONTF). Pour finir, sachons aussi que la coxoarthrose peut également être associée à des malformations congénitales de la hanche comme la dylapsie, ou à des rhumatismes dégénératifs qui apparaissent souvent avec l’âge.
Coxoarthrose : des symptômes au traitement
Dans le cas d’une coxoarthrose, c’est l’articulation touchée qui permet de relier le fémur au bassin, la douleur se situe donc généralement au niveau de l’aine. La plupart des patients parlent également de maux qui se déplacent jusque dans la cuisse ou la fesse. On évoque ainsi généralement des douleurs « mécaniques » qui elles s’accentuent lorsqu’un effort est effectué et se soulagent par du repos. L’importance d’un traitement est considérable car les symptômes peuvent vite devenir handicapants pour le patient qui, en sus de réduire sa mobilité à cause de la gêne occasionnée, voit parfois son sommeil vivement perturbé à cause de douleurs nocturnes.
L’importance d’un traitement est considérable car les symptômes peuvent vite devenir handicapants pour le patient
Plusieurs traitements médicaux existent pour justement aider à la réduction des douleurs en même temps que de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de celui qui souffre. Arrivée à un certain stade, la coxoarthrose peut nécessiter une intervention chirurgicale : des prothèses de hanche peuvent alors être proposées aux patients.
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