Agrandir son pénis avec la méthode du jelqing ?

Parce qu’avoir l’anatomie de Rocco Siffredi en fait rêver plus d’un, il n’est pas rare de voir fleurir des méthodes qui promettent monts et merveilles, enfin, surtout d’allonger le pénis. La dernière en date ? Le jelqing : se masser plus pour gagner quelques centimètres de plus ! Oui, mais à quel prix ? Zoom sur les risques de cette pratique dite naturelle et efficace.
Si certains hommes sont plutôt fiers de leur organe et n’hésitent pas à balancer des « dick pics » à tour de bras, d’autres sont plus complexés par la taille de leur pénis et s’en remettent au jelqing, cette méthode étonnante qui a le vent en poupe sur les forums.
Késako ?
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le jelqing ! C’est une pratique « maison » dont on ne cesse de parler sur les réseaux sociaux. Le but ? Tirer sur le pénis pour booster la circulation sanguine dans les corps caverneux et provoquer ainsi une érection plus conséquente. Et c’est pas fini ! Cette méthode permettrait aussi, à force de persévérance, d’élargir le sexe masculin en créant des mini-cicatrices qui doperaient la croissance de nouvelles cellules.
Gare aux risques
À l’heure actuelle, aucune étude scientifique n’a prouvé l’efficacité de cette méthode. Pire, les amateurs de jelqing pourraient développer la maladie de Lapeyronie : une pathologie de la verge s’exprimant par une perte d’élasticité des corps caverneux provoquant une courbure du sexe en érection. À terme, quand la courbure devient trop importante, le risque est tel que l’homme peut être confronté à d’importants troubles de l’érection ainsi que de vives douleurs rendant la pénétration compliquée.
De plus, les cicatrices engendrées par cette pratique douteuse peuvent apparaître jusqu’à un an après comme le précise le Dr. Jamin Brahmbhatt, urologue américain « Vous pensez peut-être que vous n’avez aucun effet secondaire négatif mais ces derniers peuvent mettre un peu de temps à se manifester. »
Quel spécialiste consulter ?
Selon l’Afu (Association française d’urologie), 3 à 9 % des hommes seront touchés un jour ou l’autre par une maladie de Lapeyronie. Pour traiter au mieux cette maladie, il est conseillé de consulter un urologue.
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