A partir de 2018, des vaccins contre 11 maladies
Dans le prolongement du discours de politique générale du Premier Ministre, Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé va proposer au Parlement de rendre obligatoires 8 vaccins supplémentaires jusqu’alors recommandés pour la petite enfance, en complément des 3 vaccins actuellement obligatoires.
Les vaccins contre l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites), le pneumocoque (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites) seront désormais obligatoires. Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite le resteront. La décision a été prise par la nouvelle ministre de la santé, Agnès Buzyn, afin de renforcer la couverture vaccinale de la France, satisfaisante jusqu’alors pour les vaccins obligatoires, mais qualifiée “d’insuffisante” quant aux “recommandés”.
Avant la généralisation de la vaccination, durant la seconde moitié du XXème siècle, on déplorait annuellement 3 000 décès par diphtérie et 200 décès d’enfants par poliomyélite en France. Le tétanos entraînait, de son côté, environ 1 000 décès par an, on en compte aujourd’hui moins de 5 chaque année. Depuis l’introduction de la vaccination, les infections invasives à haemophilus influenzae de type B ont baissé de plus de 95% alors que l’on observait près de 600 cas par an auparavant.
Une diminution de nombreuses maladies infectieuses
Grâce à la vaccination contre les infections invasives à pneumocoque chez l’enfant depuis 2003, le nombre de ces infections, source d’hospitalisation et de complications, a été réduit de moitié. Grâce à l’immunité de groupe, on observe également une diminution de 40% de ces infections sévères chez l’adulte et les personnes âgées. Mais la couverture vaccinale n’est pas suffisante pour protéger la population de façon satisfaisante. Les infections invasives à méningocoque C peuvent provoquer de graves séquelles (notamment un retard mental) et sont parfois mortelles. Entre 2011 et 2015, 255 cas ont été déclarés chez des sujets âgés de 1 à 24 ans. Parmi eux, 25 sont décédés. Des cas et Des décès qui auraient pu être évités par la vaccination, précise le ministère.
Des couvertures vaccinales insuffisantes
Les couvertures vaccinales contre l’hépatite B sont insuffisantes en France : 40% chez l’adolescent, 60% chez l’adulte. On estime que plus de 2 000 cas d’hépatite B sont survenus en France entre 2006 et 2013 chez des sujets non vaccinés. Outre les atteintes aigües parfois mortelles (14 hépatites fulminantes en 2016-2013 parmi les 408 survenues chez des sujets non vaccinés), ces infections peuvent exposer à des formes chroniques sévères (cirrhose, cancer du foie). En ce qui concerne la rougeole, la couverture vaccinale à 2 ans est de 78% alors que, tant qu’elle n’atteindra pas le niveau de 95 %, le risque de vagues épidémiques périodiques persistera. Entre 2008 et 2016, plus de 24 000 cas de rougeole ont été déclarés en France. Près de 1 500 cas ont présenté une pneumopathie grave, 34 une complication neurologique et 10 sont décédés.
A quoi faut-il s’attendre avec l’extension vaccinale ?
En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur 2 ans. Au moins 70 % des enfants connaissent déjà ces 10 injections sur 2 ans et 80 % plus de 8 injections. Tous les vaccins obligatoires seront pris en charge à 100 % : 65 % de leur prix est remboursé par l’Assurance maladie, 35 % par les assurances complémentaires qui offrent un « contrat responsable ». Les patients n’auront pas de coût à leur charge. Par ailleurs, il existe différents circuits adaptés, notamment les centres de vaccination, qui proposent des prises en charge totalement gratuites.
Un rendez-vous annuel sera instauré pour faire l’état des lieux de la vaccination en France : progression de la couverture vaccinale, épidémiologie des maladies concernées, pharmacovogilance, nécessité de faire évoluer la liste des vaccins obligatoires…
Bonjour,
Je ne suis pas d’accord que les vaccins soient financés avec mon argent.
Les vaccins sur lequels on ne sait pas encore tout et donc on ne souhaite pas être des cobayes non plus.
Aujourd’hui c’est un agent administratif qui décide comment on est soigné puisque les médecins ne s’y connaissent pas. Et la population française est moins intelligente que celle des autres payes. Et on n’a pas vu le film VAXXED https://www.youtube.com/watch?v=svBYNIxtfVY
Ici un petit titre https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18831-Vaccin-anti-HPV-l-Agence-europeenne-du-medicament-dans-la-tourmente
Filmez vos enfants dès aujourd’hui. Après ce sera plus difficile de prouver que votre enfant était normal et en bonne santé…