25 avril 2016 Journée mondiale pour la sauvegarde du lien parental

D’origine anglosaxonne le “Parental Alienation Awareness Day” qui a lieu chaque année le 25 avril, est l’occasion d’évoquer les problèmes liés au lien parental.
En cas de divorce ou de séparation les enfants peuvent devenir les enjeux d’un conflit conjugal qui ne leur appartient pas. Pourtant priver un enfant de la possibilité de voir un de ses deux parents ou réduire au minimum ses droits d’accès à l’un de se parents peut provoquer une maltraitance psychologique. Attention donc, la vigilance est de mise.
S’adapter à un schéma familial qui change
Ces dernières décennies, l’image du foyer a pris de multiples formes qui obligent à repenser et à redéfinir l’implication de chaque parent. En effet, les familles séparées, monoparentales ou recomposées, sont de plus en plus nombreuses. Le site juridique Jurifiable nous rappelle d’ailleurs quelques chiffres à ce sujet : « Le taux de divortialité est de 10 environ. C’est-à-dire que chaque année 10 couples mariés sur 1000 divorcent (= 1%). Autre chiffre qui révèle l’importance du divorce en France : près de 45% des mariages finissent par une rupture.Les hommes divorcés ont en moyenne 42 ans et les femmes, 44 ans. Conséquence : plus d’1,6 million d’enfants vivent aujourd’hui dans des familles recomposées. Et plus de 600 000 personnes cohabitent avec les enfants de leur nouveau conjoint. Près de 8% des familles françaises sont ainsi des foyers recomposées. » Dans ces situations, le plus souvent, les deux parents y sont favorables sur le principe.
Les pères, qui le plus souvent n’ont pas la garde, risquent souvent de perdre contact avec leurs enfants.
Quand la séparation est conflictuelle
En revanche, lors d’un divorce ou d’une séparation plus conflictuelle ou un un seul parent obtient la garde unique, on se querelle plus fréquemment sur les droits de visite tandis que l’on communique peu au sujet de l’enfant. Les pères – qui sont les plus souvent ceux qui ne vont pas avoir la garde – risquent alors de perdre contact avec leurs enfants qui vivent, en effet, encore majoritairement chez leur mère après un divorce. C’est le cas pour 75% d’entre eux (chiffre 2012) tandis que 17% vont être en résidence alternée et 8% chez leur père. La sauvegarde du lien parental passe notamment par la reconnaissance et la valorisation du rôle de chaque parent auprès de l’enfant.
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