– 14 à 20% de pollution grâce à la circulation différenciée

Les chiffres sont annoncés par Airparif : grâce à la circulation différenciée, la pollution pourrait être réduite de 14 à 20%. Explications.

Depuis lundi, l’Ile-de-France interdit la circulation des véhicules non classés ou avec vignettes Crit’Air de classe 5 afin de limiter les émissions polluantes issues du trafic routier sur la région. En effet, selon les prévisions si dans la zone à l’intérieur de l’A86, l’ensemble des voitures, deux-roues et poids lourds concernés respectent bien la consigne, les émanations de particules se trouveraient réduites de 14-15% et celles d’oxydes d’azote de 20%, indique l’organisme chargé de suivre la qualité de l’air en région parisienne. En Ile-de-France, les restrictions de circulation, décidées par la préfecture de police en raison d’une surconcentration de particules fines dans l’air depuis lundi, concernent 4% du parc roulant des véhicules légers, 5% des deux-roues, 6% des utilitaires et 22% des poids lourds.

Circulation alternée : une mesure efficace

Cette circulation « différenciée » – selon le niveau de pollution des véhicules – est ainsi jugée plus efficace pour améliorer la qualité de l’air que celle dite « alternée », basée sur les seuls numéros d’immatriculation. Au printemps 2014, une journée de circulation alternée avait fait reculer la concentration de polluants de 6 à 10% et jusqu’à 20% en heures de pointe, avait alors relevé Airparif. Le nouveau dispositif de vignettes « Crit’Air » inclut 5 niveaux (+ une pastille verte zéro émission), qui doit permettre aux pouvoirs publics de moduler leurs mesures.

Pour tenter d’infléchir ce pic de pollution, Grenoble a introduit à son tour la circulation différenciée mardi. Lyon applique un dispositif mêlant les deux systèmes (circulation alternée et différenciée).

Source : AFP