A table : ce qu’il faut manger vs ce qu’il faut éviter
On ne vous apprendra rien en vous disant que la santé passe par l’assiette ! Oui, mais alors, avons-nous vraiment les bons réflexes ? La réponse est non ! Que faut-il consommer pour garder la forme, mais surtout, que devons-nous éviter ? On vous dit tout.
Dans le monde, on impute aux mauvaises habitudes alimentaires plusieurs millions de décès ! Sont plus particulièrement mises en causes les assiettes pauvres en céréales complètes, fruits et légumes, noix, poissons, et celles trop salées. Parmi toutes les formes de malnutrition, les mauvaises habitudes alimentaires représentent ainsi le principal risque de mortalité. Et oui, mal manger peut conduire à un taux de glycémie anormal, une pression artérielle trop élevée, être responsable de situations de surpoids voire d’obésité ou encore d’un excès de mauvais cholestérol ! Ainsi, sur les 54,7 millions de décès constatés en 2016 dans le monde, 72% ont été causés par des maladies non transmissibles*, comme les affections cardiovasculaires ou le diabète, souvent liées à nos modes de vie : la junk food, le manque d’activité physique, mais aussi le tabac, l’alcool…
Sont plus particulièrement mises en causes les assiettes pauvres en céréales complètes, fruits et légumes, noix, poissons, et celles trop salée
Il faut manger plus de fruits et de légumes…
Apparaît, en effet, qu’un accroissement de la qualité du régime alimentaire est lié à une réduction du risque de mortalité tandis que dans le cas contraire, et de façon tout à fait logique alors, nous nous exposons à un plus grand risque de décéder prématurément. Oui mais alors que faire pour mieux manger. En réalité, la réponse n’est pas très compliquée, il suffit de changer ses réflexes en remplaçant ce qui nous fait du mal quand on en abuse par ce qui nous fait du bien, comme par exemple, en troquant la viande rouge et la charcuterie contre des fruits à coque ou encore des légumes. Et oui, apporter de petites améliorations à son régime alimentaire au quotidien permet de préserver son capital santé et même de gagner en espérance de vie. Et pour cela, il faut nous manger plus de fruits et légumes, par exemple, mais aussi plus de poissons (au moins deux fois par semaine) et ne pas oublier non plus, de consommer des acides gras (oméga-3) en quantité suffisante (privilégier les huiles de colza et de noix.).
Carton rouge pour les charcuteries et les boissons sucrées
Et si la charcuterie est prise en exemple, c’est que nous en sommes bien trop consommateurs et trop nombreux à aller au-delà des recommandations nutritionnelles qui préconisent un maximum de 25 g par jour en la matière. De même, pour rester en bonne santé, mieux vaut éviter les produits sucrés, et plus particulièrement en boissons. Amateurs de sodas, de nectars et autres jus de fruits, vous pouvez vous plaisir, oui, mais à raison d’un verre par jour. Les données épidémiologiques, en effet, montrent que l’apport de sucre sous forme liquide à tendance à tirer l’ensemble de l’apport énergétique vers le haut.
Et si la charcuterie est prise en exemple, c’est que nous en sommes bien trop consommateurs et trop nombreux à aller au-delà des recommandations nutritionnelles qui préconisent un maximum de 25 g par jour en la matière
Halo sur les sucres ajoutés et les édulcorants de synthèse
D’ailleurs, depuis janvier 2017, un arrêté publié au Journal Officiel interdit la mise à disposition à volonté dans les lieux de restauration publique et dans les établissements scolaires d’un grand nombre de boissons contenant des sucres ajoutés ou des édulcorants de synthèse. Sont concernées : les boissons gazeuses et non gazeuses aromatisées, les concentrés comme les sirops de fruits, les boissons à base d’eau, de lait, de céréales, de légumes ou de fruits y compris les boissons pour sportifs ou les boissons énergisantes, les nectars de fruits, les nectars de légumes… Un arrêté intervenant dans le cadre de la loi santé de janvier 2016 afin de limiter les risques d’obésité, de surpoids et de diabète, notamment chez les jeunes, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Nous ne consommons pas assez de fruits et légumes !
On l’aura compris, il nous faut manger plus de fruits et de légumes. Seulement voilà, entre 2007 et 2017, la proportion d’adultes de 18 ans et plus respectant la recommandation en la matière (au moins cinq portions par jour) pour combler nos besoins en vitamines, minéraux et fibres et obtenir un effet protecteur contre les pathologies chroniques, est tombée de 27% à 25%, rappelle le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). Chez les jeunes de 2 à 17 ans, le constat est identique : seulement 6% consomment plus de cinq fruits et légumes par jour et la part des très petits consommateurs, à moins de deux portions quotidiennes, a augmenté à 45% en 2016 contre 32% en 2010.
Chez les jeunes de 2 à 17 ans : seulement 6% consomment plus de cinq fruits et légumes par jour et la part des très petits consommateurs, à moins de deux portions quotidiennes, a augmenté à 45% en 2016 contre 32% en 2010
Des fruits, des légumes, mais aussi des légumineuses, et des céréales complètes
Et alors même que nous ne mangeons pas assez de fruits et de légumes, s’avère que selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), nous devrions manger davantage de céréales complètes et de légumineuses. Des investigations qu’elle a menées, apparaît, en effet, que les lentilles, les fèves, les pois chiches… manquent cruellement à nos assiettes alors même qu’il s’agit d’une catégorie d’aliments riche en protéines, en fibres et en micronutriments. De même, dans notre consommation de féculents, il serait nécessaire de privilégier les céréales complètes ou le moins raffinées possible. Vous savez tout : à table !
*D’après l’Institut de mesure et d’évaluation de la santé (IHME)
Très bonne constatation et tellement vrai dommage que l on en parle pas suffisamment dans les maternités car c’est des la naissance qu il faut commencer !!!! Et par la suite les cantines etc etc